CENTRE MESSIANIQUE BETH YESHOUA
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L'hébreu n'est pas indispensable pour être sauvé et pour avoir une relation personnelle et intime avec le Seigneur. Par contre il contribue à notre joie de comprendre les Écritures.
Yeshoua se trouve partout dans l'ancien testament ;
Pourquoi l’hébreu dans l'AT et pourquoi le grec dans le NT ? S'agit-il d'une erreur humaine, d'une volonté antisémite ? Dieu est-il derrière tout ça ?
Quelles sont ces déclarations incroyables de Dieu même au sujet de son Fils, que dit le Messie Lui-même dans Esaïe 53 avec "Yeshoua Shmi",
La grammaire hébraïque vient-elle des "massorètes" (les scribes des premiers siècles) ou vient-elle de Dieu?
Révélations stupéfiantes sur les racines de l'arbre du Psaume 1, sur "iysh" et "iyshah", sur "etsem" (les ossements d'Israël), sur le mot "shalom", sur le mot "dabar".
Et bien d'autres découvertes qui ne peuvent nous laisser indifférents sur cette langue céleste : l'hébreu.
La première partie de ce séminaire aura lieu du 18 au 21 avril "MIEUX CONNAÎTRE ET COMPRENDRE LE DIEU VIVANT ET VRAI (INITIATION À L’HÉBREU) – PASCAL JUNG
Quelle est celle nouvelle lubie de certains croyants d'apprendre l'hébreu ? Croient-ils plaire à Dieu en apprenant l'hébreu ? Croient-ils plaire à Yeshoua en apprenant la langue qu'il parlait ? Quelle est la "meilleure langue" qui nous sert à glorifier Dieu et quelle est la "meilleure langue" qui nous sert à bien découvrir Yeshoua dans la Bible ? Là est toute la question. Les langues terrestres tout comme les langues célestes de l'Esprit, sont un "outil" de communication et de compréhension de la Pensée de Dieu.
Sur les 6900 langues et dialectes de la terre, la Bible a été traduite dans 2538 langues et dialectes différents dont p.Exode 159 bibles complètes rien que pour l'Afrique et 131 pour l'Asie. Pour chacune de ces langues, il est nécessaire d'interpréter la Parole de Dieu selon les différentes cultures et vocables.
Si vous dites par exemple à un indigène de la brousse africaine qu'une certaine situation vous irrite, vous lui direz que cela vous "fait sortir de vos gonds", il est évident qu'il ne comprendra pas ce que vous lui voulez et vous-même aurez des difficultés à le lui expliquer. Dès le XVIe siècle, on trouve l'expression "se mettre hors de ses gonds" pour qualifier une personne qui s'emporte. Le "gond", élément d'une charnière de porte, est un axe vertical, donc stable. A cette même époque, on disait d'une personne équilibrée qu'elle "se tenait sur ses gonds". Il s'agirait donc ici d'un individu qui ne serait pas aussi calme que l'exigent les normes sociales concernant l'équilibre mental.
Ruth 1.jpg" border="0" width="142" height="145" style="margin: 6px; border: 0px currentColor; width: 142px; height: 139px; float: left;" />Les coutumes juridiques concernant le lévirat, le rachat sont relativement anciens, et le vocabulaire et le style sont conformes à une date comprise entre 950 et 750 av. Le parent qui déclarait ne pas avoir envie de prendre pour épouse la femme de son frère défunt, devait ôter son soulier en signe de renoncement à ses droits.
La nouvelle alliance contient elle aussi nombres d'expressions typiquement juives qui ne sont pas compréhensibles pour notre culture occidentale. Il faut dès lors accepter aveuglément les diverses traductions de la Bible.
Merci Seigneur, c'est non la lettre qui est importante pour nous mais l'Esprit ! Pour celui qui appartient à Dieu par le sang du sacrifice, l'Esprit Saint corrigera donc dans son coeur ce qui sera mal traduit. Dieu était assez grand que pour savoir ce qu'Il avait fait lorsqu'il avait donné sa Parole à ses enfants nouveaux nés.
Les quelques exemples qui suivent nous montrent combien il est fort utile de venir directement à la source.
Le passage de Proverbe 8:26, dans lequel il est parlé du premier atome de la poussière est souvent utilisé pour dire que la Bible connaissait déjà l'atome longtemps avant la découverte de la fission nucléaire. Les diverses versions bibliques (Darby, Ostervald, King James, etc.) nous éclairaient déjà sur la question. L'atome est une mauvaise interprétation de la version de Louis Second du mot "rosh" qui signifie en réalité "chef", "commencement", "tête". Rien à voir donc avec la bombe atomique. Le mot "Rosh" (la tête) devrait plutôt est compris pour annoncer prophétiquement la "tête du corps de l'église". Cette tête du corps se nomme Yeshoua qui signifie "ya-shoua" Dieu Sauveur, qui délivre, qui rachète. Rappelons dans le Nom de Yeshoua (Jésus) que les caractères hébraïques révèlent que le bras de Dieu (Yad) a été méprisé (shin). Il a été cloué (vav = le clou). Grâce à son sacrifice, le regard de Dieu (ayin) peut se poser sur les hommes.
Lorsque dans le Livre de la Révélation, Yeshoua dit "Je suis l'alpha et l'oméga", en réalité dans la langue grecque, on ne peut comprendre cette expression que d'une seule manière : Il est le commencement et la fin. La réalité est toute autre. En utilisant sa langue sémitique, Yeshoua disait à l'apôtre Jean "Je suis le "Aleph" et le "Tav". Cette première lettre de l'alphabet hébraïque "aleph" signifie "le Taureau", le "Puissant", le "Conseiller", "l'époux". La dernière lettre de l'alphabet hébraïque "TAV" signifie "signature", "marque". L'origine graphique proto-sinaïtique de cette lettre est la croix romaine.
A cause du péché d'Adam et de ses descendants, à la tour de Babel, l'Eternel a séparé les peuples des nations en rendant à chacun leur langue incompréhensible pour leur voisin. Mais selon sa grande miséricorde, Il a permit que la langue terrestre (français, italien, polonais, etc.) permette la communication relationnelle entre les hommes. Cette même langue permet à notre âme de réfléchir, de penser et aussi de prier à Dieu tout en réalisant pleinement ce qu'on lui demande. Il est bien connu que lorsque nous pensons, nous pensons dans une certaine langue : celle que nous utilisons le plus couramment. Toujours à cause du péché, Dieu ne s'est plus laisser trouver facilement comme Il se rencontrait tous les jours avec Adam en Eden. Dieu ne se laisse pas trouver sans effort, sans tâtonnement. "Il a voulu qu'ils cherchassent le Seigneur, et qu'ils s'efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous" (Actes 17:27)
A notre nouvelle naissance, si nous sommes immergés dans l'Esprit Saint, c'est le don des langues, une nouvelle langue qui nous a été donnée : la langue céleste de l'Esprit qui permet la communication avec Dieu en personne non plus pour lui demander quelque chose ou pour intercéder mais pour le glorifier et l'adorer. Pour quelqu'un qui est proche de Dieu, il n'y a pas de meilleur moyen pour adorer Dieu que le parler en langues. "2 En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères. 3 Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console.4 Celui qui parle en langue s'édifie lui-même ; celui qui prophétise édifie l'Église." (1 Corinthiens 14:2-4)
Cette langue nous sert à prier "par le Saint Esprit" "Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint Esprit" (Jude 20). La langue hébraïque ne surpasse pas la langue céleste. Son but est différent : elle permet, non plus de prier Dieu et de s'édifier soi-même mais de mieux apprendre à connaître le Fils de Dieu. Cette langue n'est pas seulement destinée aux juifs mais aussi aux nations. Je dirais même plus que les nations non juives devraient en faire leur priorité !
"Pourquoi m'as-Tu abandonné"
Lorsque que le Fils de Dieu sur la croix s'écriait en araméen "Lama Sabachtani" à l'adresse de son Père, le texte du Nouveau Testament traduit en français "Pourquoi m'as-Tu abandonné". Le même texte prophétisé des siècles auparavant dans le Psaume 22 par le Roi David dit approximativement la même chose. Par contre, le texte hébraïque dit la chose légèrement différemment : "Lama Azavtani?" Pourquoi m'as tu "sacrifié", "apostasié". Ce dernier terme explique que le Fils de Dieu a été exclu non seulement de sa relation d'avec son Père mais a aussi été exclu de sa relation d'avec son peuple. Et en effet depuis plus de 2000 ans, Yeshoua est considéré par le peuple juif comme un renégat, un blasphémateur, pour un but : le salut des nations non juives. L'Eternel a voilé les yeux de son peuple pour le salut des non juifs. Dans le même passage il est écrit "Tu es loin de mon salut, du rugissement de mes paroles !" On a de la peine à imaginer que le Christ a rugi sur la croix, n’est-ce pas ?
Le ver
Dans le même Psaume 22, lorsque prophétiquement le Roi David cite le passage "je suis un ver et non un homme", celui qui n'a pas la connaissance de l'hébreu ne peut pas voir la réelle présence d'une cochenille qui a la particularité de se coller au bois de l'arbre pour mourir là en donnant naissance. Ce ver était utilisé jadis pour fabriquer de la couleur rouge. L'hébreu révèle la croix.
De nombreux passages révèlent dans la Bible la Présence de Yeshoua. Ces révélations sont confirmées dans l'hébreu par le Code de la Bible où une expression apparaît en hébreu "Yeshoua shmi" : "Je suis Yeshoua". Ce même principe de saut équidistants des lettres, révèlent l'action de Dieu dans le Livre d'Esther.
YHVH sur la croix
La tradition juive messianique raconte que lorsque les Pharisiens ont vu l'écriteau écrit par Ponce Pilate, ils ont demandé de modifier le texte en y ajoutant un préfixe "il a dit qu'il est...". En réalité ils avaient bien lu en acrostiche le Tétragramme divin et ils voulaient le modifier en y ajoutant un préfixe annulant du même coup la signature divine. S'il n'y avait pas eu ce Tétragramme, il n'y avait pas de raison que Ponce Pilate leur refuse de modifier le texte. Mais c'est souverainement que Dieu a endurci son coeur pourqu'il ne change rien.
Ce qu'en dit Yeshoua
Le Seigneur Yeshoua a dit un jour à ses disciples qu'on le trouverait dans la loi de Moïse, les prophètes et les Psaumes "27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait..." (Luc 24:27)
" 44 Puis il leur dit: C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes." (Luc 24:27,Luc 24:44).
Alors qu'Il leur disait ça, il n'existait pas encore de Nouveau Testament. Ces écrits dans lesquels Il demandait à ses disciples de regarder étaient l'Ancienne Alliance exclusivement.
Traduction = trahison
De nombreux exégètes et philosophes ont démontré aujourd'hui (lire p.ex. "Le Christ Hébreu" de Claude Tresmontant) que les textes grecs de nos quatre évangiles sont des traductions mot à mot des textes hébreux antérieurs. Par exemple les jeux de mots qui fonctionnent en hébreu et qui ne fonctionnent plus en grec (Mat 1:21), des structures linguistiques propres à l'hébreu, qui sont traduites d'une manière littérale en grec, ce qui donne alors un résultat saugrenu. De plus l'ordre de la phrase est l'ordre hébraïque et non pas grec (en hébreu on place le verbe en tête de phrase, pas en grec).
Les expressions typiquement hébraïques décalquées en grec sont souvent inintelligibles pour un lecteur païen de la fin du 1er siècle.
L'ordre hébreu des mots, la structure de la phrase hébraïque, est quelque chose de très particulier. En tête, le verbe, puis le sujet de la proposition, puis les compléments d'objet direct, puis les compléments de lieu, de circonstances, etc. Genèse 13,1: Et il monta, Abram, d'Egypte, lui et sa femme...Genèse 29,1: Et il souleva, Jacob, ses pieds, et il s'en alla au pays des fils de l'Orient...
"Lorsque nous retrouverons la structure, la composition, la forme, la constitution de la phrase hébraïque dans les Evangiles, nous pourrons être sûrs qu'il s'agit d'une traduction d'un texte hébreu en langue grecque; mais cela ne se voit pas dans les traductions françaises qui sacrifient l'ordre hébreu au profit du génie propre de la langue française."
Tresmontant disait :
"On rape, on gomme, on rabote l'hébreu, on arrache les ronces, on élimine toutes les expressions hébraïques qui sont impossibles en français et on trouve une traduction lisible qui a perdu toute la sauvagerie de la végétation originale et originelle, on a perdu le sel, le goût, on les a rendus "civilisés" !
Les disciples prenaient des notes: celles-ci étaient prises en hébreu (l'araméen était une langue parlée et l'hébreu une langue écrite). C'est tout naturellement que les disciples instruits et lettrés ont noté les propos gestes et actes du Seigneur. Il est même absurde à priori de supposer qu'ils ne l'aient pas fait puisqu'ils considéraient le rabbi galiléen beaucoup plus grand que les prophètes Amos, Osée, Isaïe ou Jérémie dont les oracles avaient été écrits. Il est vraisemblable qu'il devait exister plusieurs recueils de notes écrites en hébreu. Dans les synagogues du bassin de la Méditerranée, et à Jérusalem même, il se trouvait des frères et soeurs qui ne lisaient pas l'hébreu mais bien la langue grecque. Il faudra donc traduire en grec ces recueils rédigés en hébreu.
Que ce soit la langue de l'esprit ou la langue des hommes, Dieu nous a fait des dons. Ne pas les utiliser revient à les mépriser et à mépriser le donateur.
On entend souvent dire que l'étude de la Bible n'est pas utile et que ce qu'il faut faire avant toute chose c'est évangéliser.
Premièrement, l'un n'empêche pas l'autre. Deuxièmement, ceux qui critiquent la connaissance sont encore souvent ceux qui évangélisent le moins ! Troisièmement, la Bible annonce au peuple de Dieu que faute de connaissance, il va mourir.
La mort ne concerne pas seulement le salut, mais la mort touche toutes les parties de notre vie dont entre autre notre zèle d'aller plus loin dans la connaissance de Dieu et de son Fils. Il faut savoir en outre que la volonté du manque de connaissance est lié à un zèle amer, un refus de la Vérité.
Acceptons avec joie les dons que Dieu nous a fait pour le chercher et le trouver par tâtonnement et avec efforts.
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