Démocratie? ou Théocratie?

Personne à contacter: 0

Que dit la Bible sur la démocratie,... si du moins elle en parle  ?  

Nous connaissons le point de vue de Dieu qui a dit "Vos pensées ne sont pas mes pensées" . Il est donc intéressant de se poser la question sur le phénomène de dérive mondiale qu'a la manipulation de la langue par les politiciens et surtout par les médias qui ont plié le genou devant Baal.

Que dit la Bible, que dit Dieu sur ce phénomène de la démocratie que tous recherchent, principalement les hommes et les femmes qui sont dans des pays terroristes et dictatoriaux et qui aspirent à un semblant de paix, de liberté et de démocratie parlementaire.

Définition

Selon la définition trouvée sur Wikipédia, on peut lire ceci : La démocratie désigne le régime politique, ou plus largement un corpus de principes philosophiques et politiques voire le phénomène social égalitaire, dans lequel le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement.
Le terme démocratie s'oppose historiquement aux systèmes monarchiques ou oligarchiques où le pouvoir est détenu et transmis au sein d'un petit groupe. Dans son sens originel (dans la cité-État d'Athènes du ve siècle av. J.-C.), la démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, « souveraineté du peuple », de δῆμος / dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, « pouvoir », « souveraineté ») est le gouvernement de tous (limités aux citoyens).
On résume souvent ce corpus à la formule d'Abraham Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », qui a été introduite dans la constitution de 1958 de la Cinquième République française.

De lui, par lui et pour lui 

La caractérisation, par les articles ou prépositions « du », « par » et « pour », de la relation entre peuple et pouvoir qu'exprime le mot démocratie, n'est pas sans possibilité d'interprétations différentes, de l'idée et des principes qu'il contient, ni de leur mise en œuvre concrète. Cette caractérisation n'est pas sans rappeler le passage Romains 11:36  "C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!"  et Celui dont on parle ici n'est certes pas le peuple mais bien le Seigneur Yeshoua HaMashiah : le Messie d'Israël et des croyants gentils.
 

Un leurre : La démocratie comme encadrement des masses

Jacques Ellul, en se fondant sur son analyse du « système technicien » et des moyens modernes de propagande, considère que de l'utopie d'une « démocratie-contrôle », dans laquelle l'administration étatique est réellement contrôlée par le peuple, l'époque contemporaine est passée à une « démocratie-encadrement ». « La démocratie n'est plus un moyen de contrôler le pouvoir mais d'encadrer les masses » affirme-t-il dans son essai intitulé L'illusion politique (1977).
C'est l'analyse que produit également Noam Chomsky quand il critique les vues d'un « Walter Lippmann, et [de] tous les autres représentants de cette principale école de penseurs "démocratiques" en Occident : la démocratie requiert une classe d'élite pour s'occuper de la prise de décisions et "fabriquer" l'assentiment de l'ensemble de la population envers des politiques qui sont supposées dépasser ce qu'elle est capable de développer et de décider par elle-même »
On entrevoit donc ici un leurre : une manipulation séductrice, un mensonge qui nous parvient des lointaines ténèbres du dehors, de l'enfer qui a une source unique : celui que l'on appelle "le grand séducteur", le serpent ancien : Satan celui qui ment dès le commencement. 
 

Le piège du langage : le "glissement de sens" 

On peut lire ceci de la part de Francis Dupuis-Déri (1999) professeur, Département de science politique, UQÀM. “L’esprit antidémocratique des fondateurs de la « démocratie » moderne” Un article publié dans la revue AGONE, no 22, septembre 1999, pp. 95-114.
Il écrit "Se réclamant de la « démocratie » – sans toutefois donner plus de pouvoir au démos –, les représentants de nos systèmes politiques n’ont pas seulement piégé le peuple qu’ils prétendaient servir, c’est la langue elle-même qu’ils ont trahie : comment désormais mettre à jour l’anti-démocratisme des discours, des pratiques, des systèmes et des hommes politiques rangés sous l’étiquette de « démocrates » ?
Le glissement de sens qu’a connu le mot « démocratie » constitue sans doute le principal coup de maître de la propagande politique moderne.
 
L’esprit antidémocratique des fondateurs de la « démocratie » moderne.
On peut presque dire que la théorisation politique a été inventée pour montrer que la démocratie, le gouvernement des hommes par eux-mêmes, vire nécessairement en règne de la populace… S’il existe quelque chose telle que la tradition occidentale de la pensée politique, elle débute avec ce biais profondément antidémocratique. AUJOURD’HUI, presque tous les acteurs et les penseurs politiques se réclament de la démocratie. Or, les fondateurs de nos démocraties représentatives étaient ouvertement antidémocrates, utilisant le mot « démocratie » pour désigner et dénigrer leurs adversaires trop radicaux. Ce paradoxe – des antidémocrates qui fondent les soi-disant « démocraties » modernes – apparaît très clairement lorsqu’on se plonge dans la lecture des discours, des pamphlets, des articles de journaux, des lettres personnelles ou des poèmes de l’époque révolutionnaire, tant américaine que française. En fait, la force quasi incantatoire que possède le mot « démocratie » aujourd’hui nous fait oublier que, pendant plus de deux mille ans, le terme « démocratie » eut un sens très négatif pour pratiquement tous les penseurs politiques, et qu’aucun acteur politique ne s’en est fait le champion.
http://classiques.uqac.ca/contemporains/dupuis_deri_francis/esprit_anti_democratique/esprit_anti_democratique_texte.html
 

La démocratie au quotidien dans la Grèce Antique 

En Grèce Antique, lieu dit de naissance de la démocratie, (http://www.herodote.net) Jean-François Zilberman écrit ces mots sur "La démocratie au quotidien":

Le gouvernement et les magistrats délibèrent sur l'Agora, centre civique d'Athènes. Ce lieu sacré, au pied de la colline sacrée de l'Acropole, est délimité par des pierres sur lesquelles est inscrit: «Je suis la frontière de l'Agora».

Ont interdiction d'y pénétrer les déserteurs, les métèques (étrangers libres) et... les gens aux mains sales, considérés comme impurs (des bassins d'eau bénite permettent à toute personne de se laver les mains avant d'entrer).

Les citoyens se réunissent sur l'Agora une fois par an afin d'évaluer le travail des magistrats et punir ceux qui abuseraient de leur pouvoir. Ils votent au moyen d'ostracas (tessons de poterie... ou coquilles d'huîtres).

Tout vote positif en entraîne un second deux mois plus tard afin de laisser le temps au citoyen de s'amender. Un deuxième vote positif (au moins 6.000 voix sont nécessaires) entraîne l'exil pendant dix ans (d'où notre mot ostracisme, synonyme de mise à l'écart).

Ce principe est censé être équitable... Néanmoins, lors du vote pour le bannissement de Thémistocle, les archéologues, en examinant le millier d'ostracas mis à jour, découvrirent que ces derniers avaient été réellement écrits par quatorze personnes seulement. Il semblerait que les adversaires de l'archonte aient profité de l'analphabétisme ou de l'indécision de certains afin de faire pencher la balance du côté qu'ils désiraient.

Cette démocratie n'était qu'un leurre : destinée à une élite, elle en excluait tous les "esclaves" et les "métèques". La "Grèce", qui est opposée en tout point aux juifs, a apporté aux chrétiens un leurre. Cet esprit méprisant de l'esclave et du "métèque", n'a pas changé. De nos jours, le fonctionnement de nombreuses églises est établi sur le principe de la démocratie et non sur la théocratie.

Lorsque un serviteur de Dieu est établi "par la FOI" sur une assemblée, c'est la Théocratie qui rentre en ligne de compte pour la gestion de la kehila. La démocratie n'y a plus sa place.
 
Dans un monde profondément enraciné dans le principe vital de la démocratie du peuple, pour le peuple, par le peuple, tout autre pensée théocratique est considérée comme illégale et condamnable.
La Bible est considérée dans certains pays occidentaux et modernes comme illégale.