Pour moi, je n'ai usé d'aucun de ces droits, et ce n'est pas afin de les réclamer en ma faveur que j'écris ainsi; car j'aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire.

Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte; car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à la vie et à la mort.

Vous vous imaginez depuis longtemps que nous nous justifions auprès de vous. C'est devant Dieu, en Mashiah (Messie), que nous parlons; et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification.

Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Mashiah (Messie), vous n'avez cependant pas plusieurs pères, puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Yeshoua HaMashiah par l'Évangile.

Notre bouche s'est ouverte pour vous, Corinthiens, notre coeur s'est élargi.

Rendez-nous la pareille, -je vous parle comme à mes enfants, -élargissez-vous aussi!

Pourquoi?... Parce que je ne vous aime pas?... Dieu le sait!

Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.

Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous.

Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu'un père est pour ses enfants,

Mais si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu'il ne pèche pas, il vivra, parce qu'il s'est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme.

Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n'ai cessé nuit et jour d'exhorter avec larmes chacun de vous.

C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Mashiah (Messie).

Nous vous prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous.