(44:24) Réveille-toi! Pourquoi dors-tu, Seigneur? Réveille-toi! ne nous repousse pas à jamais!

Réveille-toi, réveille-toi! revêts-toi de force, bras de l'Éternel! Réveille-toi, comme aux jours d'autrefois, Dans les anciens âges! N'est-ce pas toi qui abattis l'Égypte, Qui transperças le monstre?

N'est-ce pas toi qui mis à sec la mer, Les eaux du grand abîme, Qui frayas dans les profondeurs de la mer Un chemin pour le passage des rachetés?

Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

Les fleuves élèvent, ô Éternel! Les fleuves élèvent leur voix, Les fleuves élèvent leurs ondes retentissantes.

Plus que la voix des grandes, des puissantes eaux, Des flots impétueux de la mer, L'Éternel est puissant dans les lieux célestes.

Ceux qui étaient descendus sur la mer dans des navires, Et qui travaillaient sur les grandes eaux,

Il dit, et il fit souffler la tempête, Qui souleva les flots de la mer.

Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie.

Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent.

Sans l'Éternel qui nous protégea, Quand les hommes s'élevèrent contre nous,

Alors les eaux nous auraient submergés, Les torrents auraient passé sur notre âme;

Feu et grêle, neige et brouillards, Vents impétueux, qui exécutez ses ordres,

Malheureuse, battue de la tempête, et que nul ne console! Voici, je garnirai tes pierres d'antimoine, Et je te donnerai des fondements de saphir;

Mais bientôt un vent impétueux, qu'on appelle Euraquilon, se déchaîna sur l'île.

Nous passâmes au-dessous d'une petite île nommée Clauda, et nous eûmes de la peine à nous rendre maîtres de la chaloupe;

Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain on jeta la cargaison à la mer,

Le soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours, et la tempête était si forte que nous perdîmes enfin toute espérance de nous sauver.