(6:8) J'ai le visage usé par le chagrin; Tous ceux qui me persécutent le font vieillir.

(88:10) Mes yeux se consument dans la souffrance; Je t'invoque tous les jours, ô Éternel! J'étends vers toi les mains.

Mon oeil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre.

Nos yeux se consumaient encore, Et nous attendions vainement du secours; Nos regards se portaient avec espérance Vers une nation qui ne nous a pas délivrés.

Si notre coeur est souffrant, Si nos yeux sont obscurcis,

(6:1) Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Sur la harpe à huit cordes. Psaume de David. (6:2) Éternel! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me châtie pas dans ta fureur.

(6:3) Aie pitié de moi, Éternel! car je suis sans force; Guéris-moi, Éternel! car mes os sont tremblants.

(22:15) Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous mes os se séparent; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles.

(22:16) Ma force se dessèche comme l'argile, Et ma langue s'attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort.

(38:1) Psaume de David. Pour souvenir. (38:2) Éternel! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me châtie pas dans ta fureur.

(38:4) Il n'y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, Il n'y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché.

(38:6) Mes plaies sont infectes et purulentes, Par l'effet de ma folie.

(38:8) Car un mal brûlant dévore mes entrailles, Et il n'y a rien de sain dans ma chair.

(38:10) Seigneur! tous mes désirs sont devant toi, Et mes soupirs ne te sont point cachés.

(44:26) Car notre âme est abattue dans la poussière, Notre corps est attaché à la terre.

Chaque jour je suis frappé, Tous les matins mon châtiment est là.

Ma chair et mon coeur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage.

(88:4) Car mon âme est rassasiée de maux, Et ma vie s'approche du séjour des morts.

(88:6) Je suis étendu parmi les morts, Semblable à ceux qui sont tués et couchés dans le sépulcre, A ceux dont tu n'as plus le souvenir, Et qui sont séparés de ta main.

(102:4) Car mes jours s'évanouissent en fumée, Et mes os sont enflammés comme un tison.

(102:6) Mes gémissements sont tels Que mes os s'attachent à ma chair.

Ceux qui avaient pour demeure les ténèbres et l'ombre de la mort Vivaient captifs dans la misère et dans les chaînes,

Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os.

Sa chair se consume et disparaît, Ses os qu'on ne voyait pas sont mis à nu;