Des orgueilleux creusent des fosses devant moi; Ils n'agissent point selon ta loi.

Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l'innocent dans des lieux écartés; Ses yeux épient le malheureux.

Il se courbe, il se baisse, Et les misérables tombent dans ses griffes.

Lève-toi, Éternel! ô Dieu, lève ta main! N'oublie pas les malheureux!

Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C'est à toi que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en aide à l'orphelin.

L'Éternel est roi à toujours et à perpétuité; Les nations sont exterminées de son pays.

Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer l'effroi.

Béni soit l'Éternel, Qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents!

Notre âme s'est échappée comme l'oiseau du filet des oiseleurs; Le filet s'est rompu, et nous nous sommes échappés.

(140:6) Des orgueilleux me tendent un piège et des filets, Ils placent des rets le long du chemin, Ils me dressent des embûches. Pause.

Garantis-moi du piège qu'ils me tendent, Et des embûches de ceux qui font le mal!

S'ils disent: Viens avec nous! dressons des embûches, versons du sang, Tendons des pièges à celui qui se repose en vain sur son innocence,

Engloutissons-les tout vifs, comme le séjour des morts, Et tout entiers, comme ceux qui descendent dans la fosse;

Qu'on entende des cris sortir de leurs maisons, Quand soudain tu feras fondre sur eux des bandes armées! Car ils ont creusé une fosse pour me prendre, Ils ont tendu des filets sous mes pieds.

Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements!

Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s'égarent loin de tes commandements.

Des orgueilleux me chargent de railleries; Je ne m'écarte point de ta loi.

Ils ont failli me terrasser et m'anéantir; Et moi, je n'abandonne point tes ordonnances.

Des méchants m'attendent pour me faire périr; Je suis attentif à tes préceptes.

Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.

Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l'heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c'était pour eux que Yeshoua avait dit cette parabole.

Ces gens lui posèrent cette question: Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l'apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.

Yeshoua, apercevant leur ruse, leur répondit: Montrez-moi un denier.

Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.