Ainsi j'ai pour partage des mois de douleur, J'ai pour mon lot des nuits de souffrance.

Je me couche, et je dis: Quand me lèverai-je? quand finira la nuit? Et je suis rassasié d'agitations jusqu'au point du jour.

Si je dis: Je veux oublier mes souffrances, Laisser ma tristesse, reprendre courage,

Je suis effrayé de toutes mes douleurs. Je sais que tu ne me tiendras pas pour innocent.

(6:7) Je m'épuise à force de gémir; Chaque nuit ma couche est baignée de mes larmes, Mon lit est arrosé de mes pleurs.

(77:5) Tu tiens mes paupières en éveil; Et, dans mon trouble, je ne puis parler.