Alors les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens du peuple s'assemblèrent dans le palais du souverain sacrificateur nommé Caïphe,

La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait.

Puis toute l'assemblée s'étant levée, le mena à Pilate.

En ce même jour, Pilate et Hérode devinrent amis; car auparavant ils étaient ennemis.

Et les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là qui l'accusaient avec véhémence.

Quand Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car il y avait longtemps qu'il souhaitait de le voir, parce qu'il avait entendu dire beaucoup de choses de lui; et il espérait qu'il lui verrait faire quelque miracle.

En étendant ta main, afin qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus.

Parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption.

Mais vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu'on vous accordât un meurtrier;

Qui peut tirer la pureté de la souillure? Personne.

Qu'est-ce qu'un mortel pour qu'il soit pur, et un fils de femme pour qu'il soit juste?

Et comment l'homme serait-il juste devant Dieu? Et comment celui qui est né de la femme serait-il pur?

Et l'ange lui répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu.

Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux;

Comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable; parce que Dieu était avec lui.

Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l'Éternel et contre son Oint.

Et moi, dira-t-il, j'ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte.

Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité.

L'Esprit du Seigneur, de l'Éternel, est sur moi; car l'Éternel m'a oint, pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l'ouverture de la prison;

L'Esprit du Seigneur est sur moi, c'est pourquoi il m'a oint pour annoncer l'Évangile aux pauvres; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé;

Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu'il a envoyé dans le monde, parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu?

Alors Hérode, voyant que les mages s'étaient moqués de lui, fut fort en colère; et envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient dans Bethléhem et dans tout son territoire, selon le temps dont il s'était exactement informé auprès des mages.

Joseph s'étant levé, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte.

Cependant, il me faut marcher aujourd'hui, demain et le jour suivant, parce qu'il n'arrive point qu'un prophète meure hors de Jérusalem.

Ce même jour, quelques pharisiens vinrent lui dire: Retire-toi d'ici, et t'en va; car Hérode veut te faire mourir.

En ce même jour, Pilate et Hérode devinrent amis; car auparavant ils étaient ennemis.

Et les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là qui l'accusaient avec véhémence.

Quand Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car il y avait longtemps qu'il souhaitait de le voir, parce qu'il avait entendu dire beaucoup de choses de lui; et il espérait qu'il lui verrait faire quelque miracle.

Le Dieu d'Abraham, d'lsaac et de Jacob, le Dieu de nos pères a glorifié son Fils Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, quoique celui-ci eût jugé qu'il devait être relâché.

Et l'ayant lié, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Ponce-Pilate, le gouverneur.

Et s'étant assis, ils le gardaient là.

Ils lui présentèrent à boire du vinaigre mêlé avec du fiel; mais quand il en eut goûté, il n'en voulut pas boire.

Et comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu'ils contraignirent de porter la croix de Jésus.

Et crachant contre lui, ils prenaient le roseau et lui en frappaient la tête.

Et l'ayant dépouillé, ils le revêtirent d'un manteau d'écarlate.

Alors il leur relâcha Barabbas, et après avoir fait fouetter Jésus, il le leur livra pour être crucifié.

Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau et se lava les mains devant le peuple, en disant: Je suis innocent du sang de ce juste; c'est à vous d'y penser.

Pilate ajouta: Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle Christ? Tous lui répondirent: Qu'il soit crucifié.

Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.

Car il savait que c'était par envie qu'ils l'avaient livré.

Et il y avait alors un prisonnier insigne nommé Barabbas.

Mais il ne lui répondit pas une parole; de sorte que le gouverneur en était fort surpris.

Et lorsqu'il fut accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien.

Ainsi cette parole de l'Écriture fut accomplie: Il a été mis au rang des malfaiteurs.

Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau: LE ROI DES JUIFS.

Et après l'avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part.

Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c'est-à-dire, la place du Crâne.

Après s'être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l'emmenèrent pour le crucifier.

Et ils se mirent à le saluer, en disant: Salut, roi des Juifs!

Alors les soldats l'emmenèrent dans l'intérieur du palais, c'est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte;

Et Pilate leur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Crucifie-le.

Et Pilate, reprenant la parole, leur dit: Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs?

Car il savait que c'était par envie que les principaux sacrificateurs l'avaient livré.

Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu'il leur fît comme il leur avait toujours fait.

Or, il avait coutume de relâcher, à chaque fête, celui des prisonniers que le peuple demandait.

Mais Pilate l'interrogea encore et lui dit: Ne réponds-tu rien? Vois combien de choses ils avancent contre toi.

Et Pilate lui demanda: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis.

Et après qu'on l'aura fouetté, on le fera mourir, et le troisième jour il ressuscitera.

Jésus prit ensuite à part les douze, et leur dit: Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses qui ont été écrites par les prophètes, touchant le Fils de l'homme, vont être accomplies.

Et il y avait cette inscription au-dessus de sa tête, en grec, en latin et en hébreu: CELUI-CI EST LE ROI DES JUIFS.

Les soldats aussi, en s'approchant pour lui présenter du vinaigre,

Mais Jésus disait: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Puis se partageant ses vêtements, ils les tirèrent au sort.

Et on menait aussi deux malfaiteurs, pour les faire mourir avec lui.

Alors ils se mettront à dire aux montagnes: Tombez sur nous, et aux coteaux: Couvrez-nous.

Mais Jésus, se tournant vers elles, leur dit: Filles de Jérusalem, ne pleurez point sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants;

Et comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix, pour la porter après Jésus.

Alors Pilate prononça que ce qu'ils demandaient fût fait.

Et il leur dit pour la troisième fois: Mais quel mal a-t-il fait? je n'ai rien trouvé en lui qui soit digne de mort. Je le châtierai donc et je le relâcherai.

Pilate leur parla de nouveau, ayant envie de délivrer Jésus.

De sorte qu'ils s'écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et nous relâche Barabbas.

L'ayant donc fait châtier, je le relâcherai.

Vous m'avez amené cet homme comme soulevant le peuple; et cependant, l'ayant interrogé en votre présence, je ne l'ai trouvé coupable d'aucun des crimes dont vous l'accusez;

Ils dirent donc entre eux: Ne la partageons pas, mais tirons au sort à qui l'aura; afin que fût accomplie cette parole de l'Écriture: Ils se sont partagés mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma robe. Ainsi firent les soldats.

Pilate répondit: Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.

Plusieurs donc des Juifs lurent cet écriteau, parce que le lieu où Jésus était crucifié, était près de la ville; et qu'il était écrit en hébreu, en grec et en latin.

Où ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, d'un côté, et de l'autre, et Jésus au milieu.

Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils le prirent donc et l'emmenèrent.

(Or, c'était la préparation de Pâque, et environ la sixième heure); et il dit aux Juifs: Voilà votre roi.

Dès lors Pilate cherchait à le délivrer; mais les Juifs criaient: Si tu délivres cet homme, tu n'es pas ami de César, car quiconque se fait roi se déclare contre César.

Alors Pilate lui dit: Tu ne me dis rien? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te faire crucifier, et le pouvoir de te délivrer?

Pilate entendant cette parole, eut encore plus de crainte.

Mais quand les principaux sacrificateurs et les sergents le virent, ils s'écrièrent: Crucifie-le, crucifie-le! Pilate leur dit: Prenez-le vous-mêmes et le crucifiez; car je ne trouve aucun crime en lui.

Pilate sortit de nouveau et leur dit: Voici, je vous l'amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve aucun crime en lui.

Et les soldats ayant tressé une couronne d'épines, la lui mirent sur la tête, et le vêtirent d'un manteau de pourpre.

Ainsi dit l'Éternel, le Rédempteur, le Saint d'Israël, à celui qui est méprisé des hommes, détesté du peuple, à l'esclave des dominateurs. Les rois le verront et se lèveront, les princes se prosterneront devant lui, à cause de l'Éternel qui est fidèle, et du Saint d'Israël qui t'a élu.

Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance; comme un homme devant qui on se couvre le visage; si méprisé que nous n'en faisions aucun cas.

Je me mis donc à paître les brebis destinées à la boucherie, assurément les plus misérables du troupeau. Et je pris deux houlettes dont j'appelai l'une Faveur, et l'autre Liens, et je fis paître les brebis.

Et je retranchai trois bergers en un seul mois; car mon âme s'était fatiguée d'eux, et leur âme aussi s'était dégoûtée de moi.

Nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes, et ils le condamneront à la mort,

Et ils le livreront aux gentils, pour être moqué, et fouetté et crucifié; mais il ressuscitera le troisième jour.

Mais que vous semble-t-il de ceci? Un homme avait deux fils, et, s'adressant au premier, il lui dit: Mon fils, va, et travaille aujourd'hui dans ma vigne.

Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes; et vous ne l'avez pas voulu!

Alors les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens du peuple s'assemblèrent dans le palais du souverain sacrificateur nommé Caïphe,

Et délibérèrent ensemble de se saisir de Jésus par adresse et de le faire mourir.

En disant: Christ, devine qui est celui qui t'a frappé?

Que vous en semble? Ils répondirent: Il mérite la mort!

Jésus lui répondit: Tu l'as dit; et même je vous le déclare: Dès maintenant vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.

Alors le souverain sacrificateur se leva et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi?

Mais ils n'en trouvaient point; et bien que plusieurs faux témoins se fussent présentés, ils n'en trouvaient point. Enfin deux faux témoins s'approchèrent et dirent:

Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!

Il s'est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s'il lui est agréable; car il a dit: Je suis le Fils de Dieu.

De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant:

Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes, et ils le condamneront à la mort, et le livreront aux Gentils.

La fête de Pâque et des pains sans levain devait être deux jours après; et les scribes cherchaient comment ils pourraient se saisir de Jésus par ruse et le faire mourir.

Mais ils disaient: Non pas durant la fête, de peur qu'il ne se fasse quelque émotion parmi le peuple.

Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant: Devine! Et les sergents le frappaient avec des bâtons.

Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit: Qu'avons-nous encore besoin de témoins?

Mais Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea encore, et lui dit: Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni?

Mais leur déposition ne s'accordait pas non plus.

Alors quelques-uns se levèrent, qui portèrent un faux témoignage contre lui, disant:

Or, les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir; et ils n'en trouvaient point.

Ils menèrent ensuite Jésus chez le souverain sacrificateur, où s'assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes.

Et un jeune homme le suivait, enveloppé seulement d'une étoffe légère; et les jeunes gens le prirent.

J'étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez point saisi; mais c'est afin que les Écritures fussent accomplies.

Et un de ceux qui étaient présents tira son épée et frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille.

Aussitôt donc qu'il fut arrivé, il s'approcha de lui et lui dit: Maître, maître; et il le baisa.

Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l'un des douze, vint, et avec lui une grande troupe de gens armés d'épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs, des scribes et des anciens.

Et les principaux sacrificateurs l'accusaient de plusieurs choses.

Dès qu'il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate.

Ajoutant: Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, et qu'il soit rejeté par les anciens, les principaux sacrificateurs et les scribes, et qu'il soit mis à mort, et qu'il ressuscite le troisième jour.

Alors les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à l'heure même à jeter les mains sur lui; car ils avaient reconnu qu'il avait dit cette parabole contre eux; mais ils craignirent le peuple.

Qu'ainsi n'advienne! Alors Jésus les regardant, leur dit: Que veut donc dire ce qui est écrit: La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l'angle?

Et l'ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que fera donc le maître de la vigne?

Le maître de la vigne dit alors: Que ferai-je? J'enverrai mon fils bien-aimé; peut-être qu'en le voyant ils le respecteront.

Et il s'engagea. Et il cherchait une occasion propice de le leur livrer sans tumulte.

Et il s'en alla, et parla avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière dont il le leur livrerait.

Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient faire mourir Jésus; car ils craignaient le peuple.

Puis Jésus dit aux principaux sacrificateurs, aux capitaines du temple, et aux anciens qui étaient venus contre lui: Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand.

Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite. Mais Jésus, prenant la parole, dit: Arrêtez-vous.

Mais Jésus lui dit: Judas, trahis-tu le Fils de l'homme par un baiser?

Alors ils dirent: Qu'avons-nous plus besoin de témoignage, puisque nous l'avons entendu nous-mêmes de sa bouche?

Désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu.

Si tu es le Christ, dis-le-nous. Et il leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez point;

Et ils disaient beaucoup d'autres choses contre lui, en l'injuriant.

Or, les hommes qui tenaient Jésus, se moquaient de lui et le frappaient;

Mais ils insistaient, en disant: Il soulève le peuple, enseignant par toute la Judée, ayant commencé depuis la Galilée, jusqu'ici.

Alors Pilate l'interrogea et lui dit: Es-tu le roi des Juifs? Et Jésus lui répondit: Tu le dis.

Puis toute l'assemblée s'étant levée, le mena à Pilate.

Il est venu chez les siens; et les siens ne l'ont point reçu.

Or, Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs, qu'il importait qu'un seul homme mourût pour le peuple.

Alors la cohorte, le tribun militaire et les sergents des Juifs prirent Jésus et le lièrent,

Alors Simon Pierre qui avait une épée, la tira, et en frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l'oreille droite; et ce serviteur s'appelait Malchus.

Jésus répondit: Je vous ai dit que c'est moi; si donc c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.

Et dès qu'il leur eut dit: C'est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre.

Et Jésus, qui savait tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit: Qui cherchez-vous?

Judas, qui le trahissait, connaissait aussi ce lieu-là, parce que Jésus s'y était souvent assemblé avec ses disciples.

Et Anne l'envoya lié à Caïphe le souverain sacrificateur.

Lorsqu'il eut dit cela, un des sergents qui était présent donna un soufflet à Jésus, en lui disant: Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur?

Jésus lui répondit: J'ai parlé ouvertement au monde; j'ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où les Juifs s'assemblent de toutes parts, et je n'ai rien dit en cachette.

Alors tous s'écrièrent de nouveau: Non pas celui-ci; mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand.

Pilate lui dit: Qu'est-ce que la vérité? Et quand il eut dit cela, il sortit de nouveau vers les Juifs, et leur dit: Je ne trouve aucun crime en lui.

Jésus répondit: Mon royaume n'est pas de ce monde; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est pas d'ici-bas.

Jésus répondit: Dis-tu cela de ton propre mouvement, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi?

C'était afin que s'accomplît ce que Jésus avait dit, en marquant de quelle mort il devait mourir.

Ils lui répondirent: Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré.

Ils menèrent ensuite Jésus de chez Caïphe au prétoire; c'était le matin, et ils n'entrèrent point dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.

Mais ils s'écrièrent: Ote-le, ôte-le, crucifie-le! Pilate leur dit: Crucifierai-je votre roi? Les principaux sacrificateurs répondirent: Nous n'avons point d'autre roi que César.