Il y avait à Césarée un homme, nommé Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique.

Et Paul, ayant appelé un des centeniers, lui dit: Mène ce jeune homme vers le tribun, car il a quelque chose à lui rapporter.

Après qu'il eut été résolu que nous nous embarquerions pour l'Italie, on confia Paul et quelques autres prisonniers à un centenier nommé Julius, de la cohorte appelée Auguste;

Le jour suivant, nous abordâmes à Sidon; et Julius, traitant Paul avec humanité, lui permit d'aller chez ses amis, pour recevoir leurs soins.

Mais le centenier, voulant sauver Paul, les détourna de ce dessein, et ordonna à tous ceux qui savaient nager de se jeter à l'eau les premiers, et de se sauver à terre;

Et le centenier répondit, et lui dit: Seigneur! je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri.

Quand le centenier et ceux qui gardaient Jésus avec lui, eurent vu le tremblement de terre et ce qui était arrivé, ils furent fort effrayés et dirent: Véritablement celui-ci était le Fils de Dieu.

Le tribun venant donc vers Paul, lui dit: Dis-moi, es-tu Romain? Et il répondit: Oui.

Le tribun reprit: J'ai acheté fort cher cette bourgeoisie. Et moi, dit Paul, je la tiens de ma naissance.

Mais Paul dit aux licteurs: Après nous avoir battus de verges publiquement, sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont mis en prison; et maintenant ils nous font sortir en secret; non certes! mais qu'ils viennent eux-mêmes nous faire sortir.

Je leur ai répondu que ce n'est pas la coutume des Romains de livrer un homme à la mort, avant que l'accusé ait eu ses accusateurs en face, et qu'il ait eu la liberté de se défendre de son accusation.