Même les bêtes sauvages soupirent après toi, car les courants d'eaux sont desséchés, et le feu dévore les pâturages du désert.

Achab dit donc à Abdias: Va par le pays, vers toutes les fontaines et vers tous les torrents; peut-être que nous trouverons de l'herbe, et que nous sauverons la vie aux chevaux et aux mulets, et n'aurons pas à détruire de bêtes.

Jusqu'à quand le pays sera-t-il dans le deuil, et l'herbe de tous les champs sera-t-elle desséchée? A cause de la malice de ses habitants, les bêtes et les oiseaux disparaissent. Car ils disent: Il ne verra pas notre fin.

Même la biche, dans la campagne, fait son faon et l'abandonne, parce qu'il n'y a point d'herbe.

Les ânes sauvages se tiennent sur les lieux élevés, humant le vent comme les chacals; leurs yeux sont éteints, parce qu'il n'y a point de verdure.

C'est pourquoi le pays sera dans le deuil, et tous ses habitants dans la langueur, avec les bêtes des champs et les oiseaux des cieux; même les poissons de la mer périront.

Car nous savons que, jusqu'à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l'enfantement;