Et je le vis atteindre le bélier; et, s'irritant contre lui, il le heurta et brisa ses deux cornes; et le bélier n'avait pas la force de lui résister; il le jeta à terre et le foula aux pieds, et il n'y eut personne qui délivrât le bélier de sa puissance.
C'est ici la fin de cette parole. Quant à moi, Daniel, mes pensées me troublèrent fort, je changeai de couleur, et je conservai ces paroles dans mon cœur.
Je restai seul, et je vis cette grande vision, et il ne me resta plus de force. Mon visage changea de couleur et fut tout défait, et je ne conservai aucune force.
Et voici, quelqu'un qui ressemblait aux fils de l'homme toucha mes lèvres. Alors j'ouvris la bouche, je parlai et je dis à celui qui se tenait devant moi: Mon seigneur, par la vision l'angoisse m'a saisi, et je n'ai conservé aucune force.
J'ai entendu, et mes entrailles sont émues; à cette voix mes lèvres frémissent; la carie pénètre mes os, et je tremble sous moi, de ce que je dois attendre en repos le jour de la détresse, quand montera contre le peuple celui qui l'assaillira.
J'eus une vision, et il arriva, comme je regardais, que j'étais à Suse, la capitale, dans la province d'Élam, et dans ma vision, je me trouvais près du fleuve Ulaï.
Alors le roi éleva Daniel en dignité, et lui fit de riches présents; et il l'établit gouverneur sur toute la province de Babylone et chef suprême de tous les sages de Babylone.
Et au-dessus d'eux trois ministres, au nombre desquels était Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et que le roi ne souffrît aucun dommage.
Or Daniel surpassait les ministres et les satrapes, parce qu'il y avait en lui un esprit extraordinaire; et le roi pensait à l'établir sur tout le royaume.