M'avez-vous présenté des sacrifices et des offrandes pendant quarante ans au désert, maison d'Israël?

Vous dites: "Quelle fatigue! " et vous la dédaignez, dit l'Éternel des armées, et vous amenez ce qui a été dérobé, ce qui est boiteux et malade; puis vous présentez l'offrande! L'agréerai-je de vos mains? dit l'Éternel.

Le trompeur est maudit, qui, ayant un mâle dans son troupeau, voue et sacrifie au Seigneur une femelle défectueuse! Car je suis un grand roi, dit l'Éternel des armées, mon nom est craint parmi les nations.

L'homme trompera-t-il Dieu? Car vous me trompez. Et vous dites: "En quoi t'avons-nous trompé? " Dans les dîmes et dans les offrandes.

Qu'ai-je à faire, dit l'Éternel, de la multitude de vos sacrifices? Je suis rassasié d'holocaustes de béliers et de la graisse des veaux gras; je ne prends point plaisir au sang des taureaux, ni des agneaux, ni des boucs.

Ne continuez plus d'apporter des offrandes vaines; j'ai en horreur le parfum, la nouvelle lune, le sabbat et l'assemblée; je ne puis souffrir ensemble le crime et les solennités.

Quand vous étendez vos mains, je cache mes yeux de vous; quand vous multipliez les prières, je n'écoute point. Vos mains sont pleines de sang.

Égorger un bœuf est comme tuer un homme; sacrifier une brebis, comme abattre un chien; présenter une offrande, comme répandre le sang d'un pourceau; faire un parfum d'encens, comme bénir une idole. Puisqu'ils ont choisi leurs voies et que leur âme prend plaisir à leurs abominations,

Le sacrifice des méchants est en abomination à l'Éternel; mais la requête des hommes droits lui est agréable.

Le sacrifice des méchants est une abomination; combien plus s'ils l'apportent dans un mauvais dessein!

Je hais, je méprise vos fêtes; je ne prends point plaisir à vos assemblées solennelles.

Si vous me présentez des holocaustes, je n'agréerai point vos offrandes, je ne regarderai point les bêtes grasses de vos sacrifices de prospérités.

Parle à tout le peuple du pays et aux sacrificateurs, et dis-leur: Quand vous avez jeûné en vous lamentant, au cinquième et au septième mois, et cela depuis soixante et dix ans, est-ce bien pour moi, pour moi, que vous avez jeûné?

Et quand vous mangez et que vous buvez, n'est-ce pas vous qui mangez et vous qui buvez?

car mon joug est aisé, et mon fardeau léger.