Ne vaut-il pas mieux pour l'homme, manger et boire, et faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail? J'ai vu aussi que cela vient de la main de Dieu.
Voici ce que j'ai vu: c'est pour l'homme une chose bonne et agréable que de manger, de boire, et de jouir du bien-être, au milieu de tout le travail auquel il se livre sous le soleil, pendant les jours de vie que Dieu lui a donnés; car c'est là son partage.
La sangsue a deux filles, qui disent: Apporte, apporte! Il y a trois choses qui ne se rassasient point; il y en a même quatre qui ne disent point: C'est assez!
Parce que dès longtemps tu as brisé ton joug, rompu tes liens, tu as dit: Je ne servirai point! Mais, sur toute colline élevée et sous tout arbre vert, tu t'inclines, tu te prostitues!
C'est qu'il y a tel homme à qui Dieu donne des richesses, des biens et des honneurs, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu'il peut souhaiter; mais Dieu ne le laisse pas maître d'en manger, car un étranger le mangera. Cela est une vanité et un mal fâcheux.
Et j'ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et le travail auquel je m'étais livré pour les faire; et voici, tout est vanité et tourment d'esprit; et il n'y a aucun avantage sous le soleil.
J'ai vu aussi que tout travail et toute habileté dans le travail n'est que jalousie de l'un à l'égard de l'autre. Cela aussi est une vanité et un tourment d'esprit.