Éternel, ne me châtie pas dans ta colère, et ne me punis pas dans ton courroux!

Il n'y a rien d'entier dans ma chair, à cause de ton courroux, ni aucun repos dans mes os, à cause de mon péché.

Mes plaies sont fétides, et elles coulent, à cause de ma folie.

Car mes reins sont pleins d'inflammation; il n'y a rien d'entier dans ma chair.

Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche, parce que c'est toi qui l'as fait.

Détourne de moi tes châtiments! Je me consume sous les coups de ta main.

Ensuite la main de l'Éternel s'appesantit sur les Asdodiens, et désola leur pays, et les frappa d'hémorrhoïdes à Asdod et dans son territoire.

Ceux d'Asdod, voyant qu'il en était ainsi, dirent: L'arche du Dieu d'Israël ne demeurera point chez nous; car sa main s'est appesantie sur nous et sur Dagon, notre dieu.

Mais après qu'on l'eut transportée, la main de l'Éternel fut sur la ville et y causa un grand trouble, et il frappa les gens de la ville, depuis le petit jusqu'au grand, et il leur vint des hémorrhoïdes.

C'est pourquoi ils envoyèrent, et rassemblèrent tous les princes des Philistins, et dirent: Laissez aller l'arche du Dieu d'Israël, et qu'elle s'en retourne en son lieu, afin qu'elle ne nous fasse point mourir, nous et notre peuple. Car il y avait une terreur mortelle par toute la ville, et la main de Dieu s'y était fort appesantie.

Puis, regardez; si elle monte vers Beth-Shémesh, par le chemin de sa frontière, c'est l'Éternel qui nous a fait ce grand mal; sinon, nous saurons que sa main ne nous a point touchés, mais que ceci nous est arrivé par hasard.

Pour qu'il décide entre l'homme et Dieu, entre le fils d'Adam et son semblable.

Voici, ma terreur ne te troublera point, et ma majesté ne pèsera pas sur toi.

Je suis comme de l'eau qui s'écoule, et tous mes os se sont déjoints; mon cœur est comme la cire, il se fond dans mes entrailles.

Elle fleurit le matin et elle se fane; le soir on la coupe et elle sèche.

Car nous sommes consumés par ta colère, et nous sommes troublés par ton courroux.

Ne me cache point ta face; au jour de ma détresse, incline vers moi ton oreille; au jour que je t'invoque, hâte-toi, réponds-moi!

Car mes jours s'en vont comme la fumée, et mes os sont brûlés comme un foyer.

Ma peau se noircit et tombe. Mes os sont brûlés par la fièvre.

Leur visage est plus sombre que la noirceur même; on ne les reconnaît plus dans les rues; leur peau est attachée à leurs os; elle est devenue sèche comme le bois.

Notre peau est brûlée comme un four, par l'ardeur véhémente de la faim.