Les montagnes bondirent comme des béliers, et les collines comme des agneaux.

Vous, montagnes, pour bondir comme des béliers, et vous, collines, comme des agneaux?

Je regarde la terre, et voici elle est informe et vide; et les cieux, et leur lumière n'est plus.

Je regarde, et voici, il n'y a pas un seul homme, et tous les oiseaux des cieux ont fui.

Il s'arrête, et il mesure la terre; il regarde, et il fait trembler les nations; les montagnes éternelles se brisent, les collines antiques s'affaissent. Ses voies sont les voies anciennes.

Est-ce contre les fleuves que s'irrite l'Éternel? Ta colère est-elle contre les fleuves, et ta fureur contre la mer, que tu sois monté sur tes chevaux, sur tes chars de victoire?

Tu fends la terre en fleuves. Les montagnes te voient, et tremblent; des torrents d'eau se précipitent, l'abîme fait retentir sa voix, il élève ses mains en haut.

Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s'enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus.

(Les Sidoniens appellent l'Hermon, Sirion; les Amoréens le nomment Shenir);

Car voici, tes ennemis, ô Éternel, car voici, tes ennemis périront; tous ceux qui pratiquent l'iniquité seront dispersés.

C'est Dieu qui les a tirés d'Égypte; il est pour eux comme la vigueur du buffle.