Mes jours ont été plus légers qu'un courrier; ils se sont enfuis, sans voir le bonheur;

Car les années qui me sont comptées s'en vont, et j'entre dans un chemin d'où je ne reviendrai pas!

Mes jours sont passés; mes desseins, chers à mon cœur, sont renversés.

Tu les emportes, semblables à un songe; ils sont au matin comme une herbe qui passe;

Elle fleurit le matin et elle se fane; le soir on la coupe et elle sèche.

A cause de ton indignation et de ton courroux; car tu m'as enlevé et jeté au loin.

Les jours de l'homme sont comme l'herbe; il fleurit comme la fleur des champs.

Car le vent ayant passé dessus, elle n'est plus, et son lieu ne la reconnaît plus.

L'homme est semblable à un souffle; ses jours sont comme l'ombre qui passe.

Ma durée est enlevée; elle est transportée loin de moi comme une tente de berger. Ma vie est coupée; je suis retranché comme la toile que le tisserand détache de la trame. Du matin au soir tu m'auras enlevé!

Je pensais en moi-même jusqu'au matin: Comme un lion, il brisera tous mes os. Du matin au soir tu m'auras enlevé!

Une voix dit: Crie. Et on répond: Que crierai-je? - Toute chair est comme l'herbe, et toute sa grâce comme la fleur des champs.

L'herbe sèche, la fleur tombe, quand le vent de l'Éternel souffle sur elle. Vraiment le peuple est comme l'herbe.

En effet, le soleil s'est levé avec son ardeur, et il a séché l'herbe, et sa fleur est tombée, et la beauté de son éclat a disparu; ainsi le riche se flétrira dans ses voies.

Or, vous ne savez pas ce qu'il en sera de demain; car, qu'est-ce que votre vie? Ce n'est qu'une vapeur qui parait pour peu de temps, et qui s'évanouit ensuite.

Car toute chair est comme l'herbe, et toute la gloire de l'homme comme la fleur de l'herbe; l'herbe sèche, et sa fleur tombe;

Quelle est ma force pour que j'espère, et quelle est ma fin pour que je prenne patience?

Où est donc mon espérance? Et mon espérance, qui pourrait la voir?

Dans le malheur, le méchant est renversé; mais le juste reste en assurance, même dans la mort.

Garde ton pied de se déchausser, ton gosier d'avoir soif! Mais tu dis: C'en est fait! Non! car j'aime les étrangers, et j'irai après eux.

Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d'Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n'ayant point d'espérance, et sans Dieu dans le monde.

C'est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ;