J'étais en repos, et il m'a écrasé; il m'a saisi à la gorge, et il m'a brisé. Il m'a posé en butte à ses traits.

Il me fait plaie sur plaie; il court sur moi comme un guerrier.

J'amasserai sur eux des maux, je tirerai contre eux toutes mes flèches;

J'enivrerai mes flèches de sang, et mon épée dévorera la chair; j'enivrerai mes flèches du sang des tués et des captifs, de la tête des chefs de l'ennemi.

Si le méchant ne se convertit, Dieu affile son épée; il a bandé son arc, et il l'ajuste.

Et l'Éternel tonna dans les cieux, le Très-Haut fit retentir sa voix, avec de la grêle et des charbons de feu.

Car ils ont projeté du mal contre toi; ils ont formé des desseins qu'ils ne pourront exécuter.

Éternel, ne me châtie pas dans ta colère, et ne me punis pas dans ton courroux!

Triomphe dans ta gloire; monte sur ton char, pour la vérité, la bonté et la justice; ta droite te fera voir des exploits terribles!

Il a tendu son arc, et m'a placé comme un but pour la flèche.

Il a fait entrer dans mes reins les flèches de son carquois.

Ils seront consumés par la faim, et dévorés par la fièvre et par un fléau amer; et j'enverrai contre eux la dent des bêtes, avec le venin des animaux rampants dans la poussière.

Éternel, hâte-toi, réponds-moi! Mon esprit se consume. Ne me cache pas ta face, en sorte que je devienne semblable à ceux qui descendent dans la fosse!

L'esprit de l'homme le soutiendra dans la maladie; mais si l'esprit est abattu, qui le relèvera?

Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean; et il commença à être saisi de frayeur et fort agité.

Et il leur dit: Mon âme est saisie de tristesse jusqu'à la mort; demeurez ici et veillez.

Et à la neuvième heure Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lamma sabachthani? C'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?

Lui qui fond sur moi dans une tempête, et qui multiplie mes plaies sans motif.

Toutes les terreurs se tournent contre moi, elles poursuivent ma prospérité comme le vent, et mon bonheur a passé comme un nuage!

Car la frayeur serait sur moi avec la calamité de Dieu, et je ne pourrais pas subsister devant sa majesté.

Éternel, pourquoi rejettes-tu mon âme, et me caches-tu ta face?

Je suis affligé et comme expirant dès ma jeunesse; je suis chargé de tes terreurs, je suis éperdu.

Sachant donc la crainte qu'on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes; et Dieu nous connaît, et j'espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi,