Afin de vous offrir une service optimal, ce site utilise des cookies. Supprimer cookies
La nouvelle loi sur le traçage nous oblige à ajouter cette information sur notre site : en poursuivant votre navigation sur ce site, vous pouvez accepter l’utilisation de Cookies ou vous pouvez refuser.
En application de la directive européenne dite " paquet télécom ", les internautes doivent être informés et donner leur consentement préalablement à l'insertion de traceurs. Ils doivent disposer d'une possibilité de choisir de ne pas être tracés lorsqu'ils visitent un site ou utilisent une application. En tant qu'éditeur de site internet, Beth Yeshoua est dans l'obligation de solliciter au préalable votre consentement. Ce consentement est valable 1 mois.
Informations complémentaires
J'accepte
Informations complémentaires cookies
Informations complémentaires sur les cookies (texte standard)
Qu’est-ce qu’un cookie ?
Un cookie est un fichier texte inoffensif qui est stocké dans votre navigateur lorsque vous accédez à une page Web. Le cookie permet au Web de se rappeler de votre visite la prochaine fois que vous naviguerez sur cette page. Beaucoup de gens l’ignorent, mais on utilise des cookies depuis 20 ans, c’est-à-dire depuis l’apparition des premiers navigateurs du World Wide Web.
Un cookie N’EST PAS :
Ce n’est pas un virus, ni un trojan, ni un ver, ni un logiciel espion, et il n’ouvre pas de fenêtre pop-up.
Quelles informations un cookie stocke-t-il ?
Les cookies stockent généralement des informations sensibles à votre sujet, comme les cartes de crédit ou données bancaires, des photos, votre carte d’identité ou des renseignements personnels, etc. Il s’agit d’informations techniques, de préférences personnelles, de paramètres de personnalisation de contenu, etc.
Le serveur Web ne les associe pas à vous en tant que personne, mais à votre propre navigateur Web. Par conséquent, si vous avez l’habitude de naviguer avec Internet Explorer et que vous essayez de naviguer sur le même site avec Firefox ou Chrome, vous verrez qu’Internet ne voit pas que vous êtes la même personne parce qu’il associe les données au navigateur, et non à la personne.
Quels sont les différents types de cookies ?
Les cookies techniques : ce sont les plus élémentaires. Ils permettent, entre autres, de distinguer la navigation d’une personne de celle d’une application automatisée, la navigation d’un utilisateur anonyme de celle d’un utilisateur inscrit, qui sont des tâches de base pour le fonctionnement de toute page Web dynamique. Cookies d’analyse : ils recueillent des informations sur le type de navigation effectué, les actions les plus utilisées, les produits consultés, la plage horaire d’utilisation, la langue, etc. Cookies publicitaires : ils affichent des publicités en fonction de votre navigation, de votre pays d’origine, de votre langue, etc.
Un cookie propre et un cookie de tiers, c’est quoi ?
Les cookies propres sont générés par la page que vous visitez et les cookies de tiers sont générés par des services ou fournisseurs externes tels que Facebook, Twitter, Google, etc.
Que se passe-t-il si je désactive les cookies ?
Voici quelques exemples qui vous permettront de comprendre les conséquences de la désactivation des cookies :
Vous ne pourrez pas partager un contenu de cette page sur Facebook, Twitter ou tout autre réseau social.
Ce site Web ne pourra pas adapter les contenus à vos préférences personnelles, comme c’est le cas pour les boutiques en ligne.
Vous ne pourrez pas accéder à la partie personnalisée de ce site, par exemple aux rubriques Mon compte, Mon profil ou Mes commandes.
Boutiques en ligne : il vous sera impossible d’effectuer des achats en ligne. Vous devrez le faire par téléphone ou vous rendre dans la boutique physique, s’il en existe.
Vous ne pourrez pas personnaliser vos préférences géographiques comme la plage horaire, la devise ou la langue.
Le site Web ne pourra pas réaliser d’analyses Web concernant les visiteurs et le trafic sur le Web, ce qui entravera la compétitivité du site Web.
Vous ne pourrez pas écrire sur le blog, ni télécharger de photos, publier des commentaires, valoriser ou noter des contenus. Le site Web ne pourra pas non plus vous distinguer d’une application automatique qui publie des spams.
Le site ne pourra pas afficher de publicité ciblée, réduisant ainsi ses revenus publicitaires.
Tous les réseaux sociaux utilisent des cookies, si vous les désactivez, vous ne pourrez utiliser aucun réseau social.
Peut-on supprimer les cookies ?
Oui. Non seulement les supprimer, mais également les bloquer, de façon globale ou spécifique pour un domaine particulier.
Pour supprimer les cookies d’un site Web, vous devez accéder à la configuration de votre navigateur, puis rechercher les cookies associés au domaine concerné et procéder à leur suppression.
Configuration de cookies pour les navigateurs les plus courants
Nous vous indiquons ci-après comment accéder à un cookie déterminé du navigateur Chrome. Remarque : les étapes peuvent varier en fonction de la version du navigateur.
Accédez à Configuration ou Préférences par le menu Fichier ou en cliquant sur l’icône de personnalisation située en haut à droite.
Vous verrez alors s’afficher une liste de tous les cookies classés par domaine. Pour retrouver plus facilement les cookies d’un domaine déterminé, introduisez l’adresse partielle ou complète dans le champ Rechercher des cookies.
Une fois ce filtre créé, vous verrez apparaître à l’écran une ou plusieurs lignes avec les cookies du site Web demandé. Il vous suffit de le sélectionner, puis de cliquer sur X pour procéder à sa suppression.
Pour accéder à la configuration de cookies du navigateur Internet Explorer, suivez les étapes ci-dessous (susceptibles de varier en fonction de la version du navigateur) :
Accédez à Outils, Options Internet.
Cliquez sur Confidentialité.
Déplacez le curseur pour régler le niveau de confidentialité souhaité.
Pour accéder à la configuration de cookies du navigateur Firefox, suivez les étapes ci-dessous (susceptibles de varier en fonction de la version du navigateur) :
Accédez à Options ou Préférences, selon votre système d’exploitation.
Cliquez sur Confidentialité.
Dans Historique, sélectionnez Utiliser une configuration personnalisée pour l’historique.
Vous verrez apparaître l’option Accepter les cookies, vous pouvez l’activer ou la désactiver selon vos préférences.
Pour accéder à la configuration de cookies du navigateur Safari pour OSX, suivez les étapes ci-dessous (susceptibles de varier en fonction de la version du navigateur) :
Accédez à Préférences, puis à Confidentialité.
Vous verrez alors l’option Bloquer les cookies permettant de spécifier le type de blocage que vous souhaitez effectuer.
Pour accéder à la configuration de cookies du navigateur Safari pour iOS, suivez les étapes ci-dessous (susceptibles de varier en fonction de la version du navigateur) :
Accédez à Réglages, puis à Safari.
Accédez à Confidentialité et sécurité, vous verrez l’option Bloquer les cookies qui permet de spécifier le type de blocage que vous souhaitez effectuer.
Pour accéder à la configuration de cookies du navigateur pour appareils Android, suivez les étapes ci-dessous (susceptibles de varier en fonction de la version du navigateur) :
Lancez le navigateur, puis appuyez sur la touche Menu, puis Paramètres.
Accédez à Sécurité et confidentialité, vous verrez l’option Accepter les cookies qui vous permettra d’activer ou de désactiver la case.
Pour accéder à la configuration de cookies du navigateur pour appareils Windows Phone, suivez les étapes ci-dessous (susceptibles de varier en fonction de la version du navigateur) :
Ouvrez Internet Explorer, puis cliquez sur Autres, puis sur Paramètres
Vous pouvez désormais activer ou désactiver la case Autoriser les cookies.
Abonnez-vous à notre périodique "Le Messager de l'Alliance"
Séminaire du 17 au 20 mai "Les Merveilles de l'hébreu"
L'hébreu n'est pas indispensable pour être sauvé et pour avoir une relation personnelle et intime avec le Seigneur. Par contre il contribue à notre joie de comprendre les Écritures.
Yeshoua se trouve partout dans l'ancien testament ;
Pourquoi l’hébreu dans l'AT et pourquoi le grec dans le NT ? S'agit-il d'une erreur humaine, d'une volonté antisémite ? Dieu est-il derrière tout ça ?
Quelles sont ces déclarations incroyables de Dieu même au sujet de son Fils, que dit le Messie Lui-même dans Esaïe 53 avec "Yeshoua Shmi",
La grammaire hébraïque vient-elle des "massorètes" (les scribes des premiers siècles) ou vient-elle de Dieu?
Révélations stupéfiantes sur les racines de l'arbre du Psaume 1, sur "iysh" et "iyshah", sur "etsem" (les ossements d'Israël), sur le mot "shalom", sur le mot "dabar".
Et bien d'autres découvertes qui ne peuvent nous laisser indifférents sur cette langue céleste : l'hébreu.
La première partie de ce séminaire aura lieu du 18 au 21 avril "MIEUX CONNAÎTRE ET COMPRENDRE LE DIEU VIVANT ET VRAI (INITIATION À L’HÉBREU) – PASCAL JUNG
Ancient Hebrew Thought - La pensée de l’hébreu ancien - By Jeff A. Benner
(Traduit et adapté pour le français par J.Sobieski pour les cours d’hébreu)
Dans le monde, passé et présent, il existe deux grands types de cultures;la culture hébraïque (ou orientale) et la culture grecque (ou occidentale).Ces deux cultures considèrent leur environnement, leur vie et leur but d'une manière qui semble étrangère à l'autre.À l'exception de quelques tribus nomades bédouines vivant aujourd'hui au Proche-Orient, l'ancienne culture hébraïque a disparu.
Qu'est-il arrivé à cette ancienne pensée et culture hébraïques?Vers 800 avant notre ère, une nouvelle culture est apparue au nord.Cette nouvelle culture a commencé à voir le monde très différemment des Hébreux.Cette culture était celle des Grecs.Vers 200 avant notre ère, les Grecs ont commencé à se déplacer vers le sud, provoquant un rapprochement de la culture grecque et hébraïque.Ce fut une période très tumultueuse alors que les deux cultures très différentes se heurtaient.Au cours des 400 années suivantes, la bataille a fait rage jusqu'à ce que finalement la culture grecque gagne et élimine pratiquement toute trace de l'ancienne culture hébraïque.La culture grecque a alors à son tour influencé toutes les cultures suivantes, y compris les cultures romaine et européenne, notre propre culture américaine et même la culture hébraïque moderne en Israël aujourd'hui.
En tant qu'Occidentaux du XXe siècle avec une forte influence de la pensée grecque, nous lisons la Bible hébraïque comme si une personne du XXe siècle, l'avait écrite.Afin de comprendre l'ancienne culture hébraïque dans laquelle le Tenakh a été écrit, nous devons examiner certaines des différences entre la pensée hébraïque et grecque.
La linguistique est définie comme « l’étude scientifique du langage et de sa structure ». La science est définie comme la « connaissance systématique du monde physique ou matériel acquise par l’observation et l’expérimentation ». Alors que la plupart des linguistes hébreux adoptent une approche très scientifique de la langue, mon approche est plus artistique. Mais la science de la linguistique, ou toute autre branche de la science, est-elle ouverte à une influence plus artistique ?
L’article du site Web de l’Université de Nottingham, Art versus Science, pose la question suivante: «Les arts et les sciences sont-ils vraiment aussi distincts que nous semblons le supposer? Et si c’est le cas, quelle est la distinction? Avons-nous une définition claire de chacun d’eux qui nous permette de voir leur séparation? Il n’y a pas d’accord universel sur ces questions ».L’article poursuit en expliquant que «la science exige la pensée créative »,qui est un art, et que les artistes « doivent aussi apprendre unetechnique, parfois aussi rigoureuse et précise que celle que l’on trouve dans n’importe quelle science ».
Mots racines à deux lettres
En 1810 William Gesenius a publié son lexique hébreu et en 1813 sa grammaire hébraïque. En raison de ces travaux, William Gesenius est crédité d’avoir été le premier à aborder la langue hébraïque de la Bible d’une approche scientifique, en examinant, en comparant et en documentant les relations et les significations des mots hébreux de la Bible. Le travail de William Gesenius a été édité et révisé à de nombreuses reprises et d’autres travaux d’autres auteurs ont dupliqué le travail de Gesenius, mais tous les autres progrès de la philologie hébraïque ont semblé stagner depuis l’introduction de son travail. C’est presque comme si l’œuvre de Gesenius était considérée comme l’autorité finale sur la philologie hébraïque
Dans la Grammaire hébraïque de William Gesenius, il propose l’hypothèse qu'«un grand nombre de racines trilitères pointent vraiment vers une racine de base bilitère, qui peut être appelée à juste titre une racine, car elle constitue le point de départ de plusieurs modifications trilitères de la même idée fondamentale ».Gesenius cite ensuite l’exemple suivant ; « La racine bilitère כר(K-R) est la racine de כרר(K-R-R),אכר(A-K-R),כור(K-W-R) et כרה(K-R-H), chacun étant lié à l’idée de « creuser ». Un autre exemple qu’il fournit est la racine bilitère דך(D-K), la racine de דכא(D-K-A), דכך(D-K-K), דוך(D-W-K) et דכה(D-K-H), chacun étant lié à l’idée de « frapper » ou « casser ». D’autres chercheurs ont également proposé cette hypothèse, mais aucun n’a entrepris de la prouver ou de l’infirmer. Je crois que cela est dû au fait que les chercheurs n’utilisent pas assez d'«art » avec leur « science ».
Il y a une vingtaine d’années, alors que je travaillais sur mon ancien lexique hébreu de la Bible,j’ai indépendamment émis l’hypothèse de la même possibilité, que les mots racines hébraïques à trois lettres (ce que Gesenius appelait « racines trilitères ») étaient dérivés de racines hébraïques à deux lettres (racines bilitères). Au cours des dix années suivantes, j’ai entrepris de mettre cette hypothèse à l’épreuve avec mes résultats publiés dans mon lexique hébreu ancien en 2005. Dans ce lexique, j’ai relié un grand nombre de mots racines de trois lettres avec, ce que je crois être, leurs racines dans des mots racines de deux lettres.
Bien que mon lexique ait été accepté et utilisé par de nombreuses personnes, les érudits bibliques l’ignorent et le critiquent parce qu’il n’est pas conforme à la philologie hébraïque acceptée et prouvée. Pourquoi les érudits sont-ils si réticents à étudier de nouvelles approches des études hébraïques bibliques ?
J’ai été, d’une manière plus humble, impliqué dans la pré-production du documentaire de film Patterns of Evidence: The Exodus. Le producteur du film m’a relayé une histoire très intéressante et révélatrice. Les cinéastes ont interviewé un célèbre érudit biblique. Ils lui ont présenté leurs preuves extraordinaires concernant l’exode des Israélites d’Égypte et l’érudit interrogé a répondu avec un visage sombre et a déclaré que les preuves étaient intéressantes, mais pas concluantes. Cependant, une fois la caméra éteinte, son visage s’est immédiatement transformé en un visage d’excitation et a commenté que cette preuve pourrait changer profondément l’histoire biblique. Pourquoi cet érudit a-t-il fondamentalement ignoré les preuves à la caméra, tout en fait preuve d’un grand enthousiasme lorsque la caméra a été éteinte? La réponse est très simple, il ne pourrait pas être perçu comme acceptant ces changements radicaux au paradigme de l’histoire biblique, car cela affecterait sa position en tant qu’érudit biblique. Ce sont ce genre d’attitudes qui empêchent l’avancement de la science et étouffent toute croissance dans le domaine.
Donc, si les linguistes bibliques ne sont pas disposés à repousser les limites dans de nouvelles recherches et études à travers « l’art » de la pensée critique, il est laissé à des gens comme moi et d’autres pour apporter ces progrès.
Hébreu pictographique
Un autre aspect de mon lexique qui a été ignoré par les érudits bibliques est ma proposition que les lettres utilisées pour former ces racines à deux lettres (ce que j’appelle les «racines parentes» dans le lexique) ont des significations basées sur leurs pictogrammes originaux.
Nous savons pour un fait que le mot hébreu pour « père » est אב(av). Il est également de notoriété que les origines de l’alphabet hébreu sont l’ancienne écriture pictographique et que le mot hébreu pour « père » aurait été écrit avec deux « images », . La première image est d’une « tête de bœuf » et est la lettre hébraïque aleph,un mot hébreu signifiant « bœuf » et la seconde est d’une « maison » et est la lettre hébraïque beyt,un mot hébreu signifiant « maison ». C’est à ce moment que la « science » de la linguistique s’arrête et que « l’art » de la linguistique commence.
Chaque mot hébreu peut avoir plusieurs significations. Le mot hébreu aleph peut signifier; bœuf (un animal fort), chef (une personne forte) ou mille (un nombre fort). Le mot hébreu beytpeut signifier; maison ou famille (comme dans la « maison » de David). Que se passe-t-il lorsque nous prenons les significations des mots hébreux aleph (fort) et beyt (famille) et les appliquons à la racine parente אב (av)? Étonnamment, nous obtenons « fort de la famille », un sens très logique pour un « père ». À ce stade, ce n’est rien de plus qu’une hypothèse, mais si nous pouvons répéter cette méthodologie avec d’autres racines parentes, ce que j’ai fait avec mon lexique hébreu ancien, alors l’hypothèse devient théorie. Plutôt que d’essayer de prouver ou de réfuter cette théorie, les érudits bibliques l’ignorent parce qu’elle n’est pas conforme à la linguistique hébraïque acceptée.
Les opposants à cette théorie soutiennent également que parce que les lettres paléo-hébraïques, qui ont évolué à partir de l’écriture pictographique originale, ne ressemblaient plus aux « images » originales, leurs significations ont été perdues. Mais il y a des preuves qui suggèrent que les écrivains bibliques, qui utilisaient l’écriture paléo-hébraïque, connaissaient et comprenaient encore les significations de chaque lettre. Jetez un oeil à Ézéchiel 33:30.
Et vous, fils de l’homme, fils de votre peuple, ceux qui parlent avec vous par les murs et dans les portes des maisons et parlez un à un,chacun à son frère disant, s’il vous plaît venez écouter ce qui est le mot qui sort de YHWH.
Notez que le mot « un » apparaît deux fois. Le premier est le mot hébreu חד (hhad) et le second est אחד (ehhad), qui est dérivé de חד (hhad), et les deux mots signifient « un ». Dans l’écriture paléo-hébraïque, l’écriture dans laquelle cela aurait été écrit à l’origine, le mot חד (hhad) serait écrit . Dans l’écriture pictographique originale, ce mot aurait été écrit comme . Remarquez d’abord que l’écriture paléo-hébraïque ressemble toujours au pictogramme original. Aussi, la première lettre, , est l’image d’un mur et la deuxième lettre, , est l’image d’une porte. L’auteur, qui écrivait en paléo-hébreu, savait-il que le sens de ces images était un « mur » et une « porte »? Les érudits hébreux disent non, mais je pense qu’il l’a fait. Relisez le verset ci-dessus. L’avez-vous vu? «... par les murs et dans les portes...N’est-ce qu’une coïncidence ? Peut-être, mais d’autres exemples de cela peuvent être trouvés dans la Bible hébraïque.
Définitions de mots
La plupart de ce que nous savons sur la langue hébraïque biblique vient de la Bible hébraïque elle-même. Les définitions sont dérivées à travers le contexte de la façon dont ces mots sont utilisés dans la Bible. Plus un mot est utilisé dans la Bible, mieux nous pouvons le définir, en raison des multiples contextes dans lesquels ce mot est utilisé. Inversement, moins un mot est utilisé dans la Bible hébraïque, moins nous avons de contexte pour aider à sa définition. Par conséquent, moins cette définition sera précise.
Les définitions des mots hébreux bibliques, telles qu’elles se trouvent dans le lexique de Gesenius, ont presque complètement stagné et quiconque tente de redéfinir ces mots hébreux est accusé de « réécrire la Bible » ou de « créer une connaissance secrète ».
Selon le Lexique de Gesenius, le verbe hébreu ארר(A.R.R) signifie « maudire ». Ce verbe est lié au verbe רור(R.W.R), qui a été défini comme « couler ». De ce verbe vient le substantif ריר(R.Y.R), qui est défini comme « cracher » ou « baver ». Nous pouvons facilement voir le lien entre « coulant » et « bave », mais y a-t-il une relation entre ces mots et ארר(A.R.R), « maudire »? Parce que c’est l’étendue du travail de Gesenius avec ces mots, c’est là que la définition des mots hébreux a stagné.
Après avoir lu les travaux d’autres érudits hébreux qui ont proposé que la langue hébraïque de la Bible avait un vocabulaire plus concret,par opposition à un vocabulaire plus abstrait, j’ai émis l’hypothèse qu’une définition plus concrète de ארר(A.R.R) serait « cracher » et que la culture du peuple hébreu de la Bible « maudirait » un autre en « crachant » sur eux. Mais lorsque la linguistique hébraïque n’est étudiée qu’à travers des définitions acceptées vieilles de deux cents ans, de telles interprétations sont impossibles et, à mon avis, empêchent les linguistes d’avancer davantage dans leur compréhension de la langue hébraïque de la Bible.
Interpréter les événements de l'acte 2 d'un point de vue juif
Par Jeff A. Benner
Le commentaire suivant est basé sur les enseignements de mes mentors ; Dr William Bean, Dr Larry Hirsch et Joseph Frankovitch.
1 Et quand le jour de la Pentecôte fut pleinement venu, ils étaient tous d'un commun accord au même endroit.
La Pentecôte est le nom grec de Chavou'ot, la fête des semaines. Dans la tradition juive, Dieu a donné à Moïse les deux tablettes de la Torah (la Loi) sur le mont. Sinaï à Chavou'ot, et donc, dans l'esprit du peuple juif, cette fête est étroitement assimilée aux événements du mont. Sinaï.
La morphologie est l'étude de la formation des mots et comme les mots hébreux contiennent souvent plusieurs affixes (c'est-à-dire des préfixes et des suffixes), la morphologie est un sujet très important en linguistique hébraïque. Dans le Psaume 45 verset 3 (2 dans les Bibles chrétiennes), je suis tombé sur un mot hébreu avec une morphologie très complexe et j'ai pensé que ce mot ferait une bonne démonstration de la façon dont les mots hébreux sont formés. Voici le mot :
Le nom
C'est le nom hébreu (S.P.H) et signifie "lèvre". Si vous le remarquez, seules les deux premières lettres (en rouge) de ce nom apparaissent dans le mot ci-dessus. Je reviendrai sur pourquoi c'est dans le moment.
Préfixe
La lettre ב (b, en bleu) est un préfixe qui signifie généralement « dans », mais peut aussi signifier « avec ». Ainsi, בשפה (b'saphah) signifie "avec une lèvre".
Suffixe #1
Le nom hébreu שפה (S.P.H) est un nom féminin et lorsqu'un nom féminin est au pluriel, le suffixe pluriel féminin ות (ot, en vert) est utilisé. De nombreux noms féminins se terminent par ה (h), comme celui-ci, et lorsqu'ils le font, et que le suffixe ות (ot) est ajouté, le (h) se transforme en ת (t, en orange). Donc בשפות (b'saphot) signifie "avec des lèvres".
Suffixe #2
Le suffixe masculin pluriel est ים (iym), comme on le trouve dans le mot אלהים (elohiym), qui est généralement traduit par « Dieu » (les pluriels hébreux peuvent dans certaines circonstances être un nom singulier), mais aussi « dieux." Lorsqu'un nom masculin pluriel est écrit à l'état construit, comme dans « Dieu de… », alors il est écrit comme אלהי (elohey). Notez que la lettre ם (m) est supprimée et tout ce qui reste du suffixe est י (ey). Lorsqu'un nom féminin pluriel, tel que בשפות (b'saphot, "avec des lèvres"), est à l'état construit, le même י (ey, en lavande) utilisé dans les noms possessifs masculins, est ajouté au nom féminin pluriel-- בשפותי (b'saphotey) et signifie « avec les lèvres de… »
Suffixe #3
La dernière lettre du mot, ך (kha, en noir), est la deuxième personne, pronom masculin, singulier (vous). Ainsi, le mot בשפתותיך (b’s’ph’to’tey’kha) signifie « avec tes lèvres » ou « avec tes lèvres ».
Genèse 1:1 | Son vocabulaire et la traduction de M. Benner
De Jeff A. Benner
Ceux qui ont suivi mon travail avec la traduction de la Torah ont probablement remarqué une évolution dans ma façon de traduire certains mots hébreux. Afin de démontrer cette évolution, permettez-moi d'utiliser Genèse 1: 1 comme exemple pour montrer comment ma recherche et ma traduction ont évolué au fil des ans.
Dans ma traduction publiée de The Torah: A Mechanical Translation, Genèse 1: 1 est traduit comme suit: "Au sommet, Elohiym a façonné les cieux et la terre." Mais pendant de nombreuses années, avant la publication de la traduction, j'ai traduit ce verset comme suit : "Au sommet, Elohiym a engraissé les cieux et la terre." Et pendant une courte période, ce fut : « Dans la prime humeur, Elohiym a engraissé les cieux et la terre ». Dans cet article, je vais vous expliquer comment la traduction de ceci a évolué au fil des ans.
Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (cookies traceurs). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.