Mépris du peuple juif : mépris du Saint Esprit ?

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La pensée messianique du jour

 

Le Pain de Vie

Lundi 4 juin 2012

La Parole de Dieu nous étonnera toujours. Le passage bien connu de Genèse 12 :3 recèle bien des mystères. « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (Genèse 12:3)

« Je bénirai ceux qui te béniront, qui te bafouera je le maudirai ; en toi seront bénies toutes les familles de la terre. » (Genèse 12.3, TOB.)

Par quels actes concrets - dites- moi - pouvons-nous être en bénédiction pour Israël ? 

 

- Prendre position pour Israël et pour les juifs ?

- Être dans la joie quand Israël gagne à l’Eurovision ?

- Être dans la joie quand un grand de ce monde prend position pour Israël ?

- Être dans la joie quand les mensonges palestiniens sont mis à nu ?

- Montrer notre amour à nos amis juifs en les encourageant et en prenant de leurs nouvelles ?

- Envoyer de l’argent en Israël pour les pauvres ?

- Aimer Israël parce qu’on en parle constamment dans la Bible ?

Que signifie « bénir » Israël ? Tous les croyants en Yeshoua disent bénir Israël. Mais bénissent-ils réellement Israël.

Nous savons que « Bénir, c’est notre fonction messianique de sacrificateurs ». Notre « fonction messianique » nous parle de l’action du Mashiah dans nos vies, c’est Lui qui est notre sacrificateur, c’est Lui qui est notre sanctification, c’est Lui qui est notre sagesse. C’est Lui qui nous bénit avant même que nous le bénissions. C’est Lui qui « parle bien de nous » au Père avant même que nous le fassions nous même en retour, que nous soyons saints, purs et sans tache prêts à le servir. 

Avant de bénir à notre tour il faut d’abord être sauvé, lavé dans le sang de l’agneau et naître d’en haut : naître de nouveau et être baptisé dans l’Esprit Saint.

Bénir Dieu

L’action de bénir est toute différente que le simple fait de dire à Dieu qu’on le bénit.

Quand nous disons à Dieu que nous le bénissons, en comprenons-nous réellement la portée ?

Il est mieux de dire à Dieu : 

« Seigneur ce que tu fais est Merveilleux et extraordinaire » 

plutôt que de dire :

« Seigneur je te bénis ! »

« Seigneur c’est en Toi que se trouve la Force et l’ennemi est écrasé devant ta Sainte Présence »

« Seigneur, Je crois en Toi : je sais que tu peux tout et que moi je ne peux rien faire sans Toi : avec toi je ferai donc des exploits »

« Seigneur, c’est en toi que se trouve le pardon : Merci pour ton Fils qui a payé pour moi »

En termes de bénédictions, la bible abonde en exemples en tout genre.

« C’est Lui qui ! »

Par nous même, nous n’avons aucun « pouvoir » pour « bénir ». S’il est vrai que la bénédiction du père de famille dans la Bible a des conséquences, c’est par le fait de l’obéissance et de l’action de Dieu. Sinon le fait de « bénir » n’a aucune puissance. Ce ne sont que des paroles.

« De David. Mon âme, bénis l’Éternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son Saint nom!  2 Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits! 3 C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies; 4 C’est Lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde; 5 C’est Lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle. » (Psaumes 103:1-5)

« L’Éternel a établi son trône dans les cieux, et son règne domine sur toutes choses. 20 Bénissez l’Éternel, vous ses anges, qui êtes puissants en force, et qui exécutez ses ordres, en obéissant à la voix de sa parole! 21 Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté! 22 Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de sa domination! Mon âme, bénis l’Éternel! » (Psaumes 103:19-22) 

« Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction. » 1 Pierre 3:9

 

La bénédiction accordée à celui qui bénit Israël est d’autant plus grande qu’elle récompense celui qui invoque son Nom en faveur de son peuple dans la prière.


Bareh - Bénir : un verbe d’action qui a un sens divin très important.

bareh veut dire louer, exalter, adorer

barak ברך est une racine primaire du sens de se mettre à genoux.

La meilleure façon de bénir Israël est de prier pour le pays, le peuple, les différentes organisations politiques, économiques, énergétiques qui constituent le pays.

Bénir Israël requière donc de l’humilité puisque ce n’est pas forcément donné à tout le monde de se mettre à genoux devant Dieu pour le pays des juifs.

Les autres racines de « barak » sont bénédiction, saluer, féliciter, heureux, adorer.

« Israël » est comme on le sait aussi, le « Nom » du Messie Lui-même et, le bénir, équivaut à l’adorer.

La forme utilisée (Piel) donne louer, exalter, invoquer, bénir, donner sa bénédiction, combler de bénédictions, de bienfaits; prononcer des formules de bénédictions... se dit des bénédictions de Dieu, d’un père, des pontifes, d’un prophète.

3 types de bénédictions

Dans le passage biblique Lekh-lekha de Genèse 12 :3 la Bible emploie trois fois le verbe hébreu barak traduit le plus souvent par «bénir» : 

 

Le vav qui préfixe le verbe, lors de cette troisième occurrence, invite à utiliser le futur dans la traduction, mais on pourrait théoriquement utiliser aussi le présent ou le passé : en toi, toutes les familles de la terre sont béniesc’est sûr. Mais que signifie cette bénédiction ?

Au sens concret (primordial en hébreu), le verbe barak signifie s’agenouiller. Pour être béni, en effet, il faut s’agenouiller. Pour qu’il y ait bénédiction il faut que quelqu’un soit prêt à recevoir la bénédiction. Pour que quelqu’un puisse bénir, il faut que quelqu’un s’agenouille. Or c’est exactement ce qu’a fait le messie Yeshoua. Non seulement il a passé des nuits en prière, mais, à Gethsémani, il s’est littéralement et symboliquement agenouillé, pour toute l’humanité. D’où la troisième partie du verset : en toi, c’est-à-dire en ta descendance, toutes les familles de la terre seront mises à genoux, c’est-à-dire seront rendues aptes collectivement à recevoir individuellement la bénédiction divine. En Yeshoua, la bénédiction nous est devenue accessible parce qu’en lui il a été démontré, devant les hommes et les anges, que notre volonté peut se soumettre librement à celle de Dieu. Comment ?

Au sens abstrait, le verbe barak signifie louer, dire du bien de, souhaiter du bien à, d’où bénir. Dieu désire faire nos éloges, dire du bien de nous, devant l’assemblée céleste. Nous faire du bien, nous rendre meilleur, nous restaurer, voilà qui lui donne du poids (kavod) devant l’assemblée générale des univers, actuellement réunie pour la première phase du jugement (voir Daniel 7). C’est le chemin qu’a choisi de suivre le Messie Yeshoua afin d’obtenir le droit de reproduire cette bénédiction dans nos esprits, si nous nous attachons à ses pas. Alors, à notre tour, nous dirons du bien de l’Eternel, nous le bénirons en paroles et en actes. Maintenant qui sont ces familles de la terre qui sont incluses dans cette bénédiction ?

…/…

 

Mais

 

28  Alors Rabschaké, s’étant avancé, cria à haute voix en langue judaïque, et dit: Ecoutez la parole du grand roi, du roi d’Assyrie!

29  Ainsi parle le roi: Qu’Ezéchias ne vous abuse point, car il ne pourra vous délivrer de ma main.

30  Qu’Ezéchias ne vous amène point à vous confier en l’Eternel, en disant: L’Eternel nous délivrera, et cette ville ne sera pas livrée entre les mains du roi d’Assyrie.

31  N’écoutez point Ezéchias; car ainsi parle le roi d’Assyrie: Faites la paix « berachah »  avec moi, rendez-vous à moi, et chacun de vous mangera de sa vigne et de son figuier, et chacun boira de l’eau de sa citerne,

32  jusqu’à ce que je vienne, et que je vous emmène dans un pays comme le vôtre, dans un pays de blé et de vin, un pays de pain et de vignes, un pays d’oliviers à huile et de miel, et vous vivrez et vous ne mourrez point. N’écoutez donc point Ezéchias; car il pourrait vous séduire en disant: L’Eternel nous délivrera. (2 Rois 18.32)

Cependant, en tant que présent, la berachah peut aussi s’avérer un piège si elle nous fait entrer dans une alliance contraire à celle que Dieu nous propose. Voir par exemple 2 Rois 18.31, ou la berachah est proposée par le roi d’Assyrie aux Judéens afin de les détourner de la confiance en YAHVEH et en son pouvoir libérateur. Grâce à la fermeté du roi Ezéchias et au soutien du prophète Ésaïe, cette berachah trompeuse sera repoussée. Néanmoins, quand, quelques années plus tard, le roi de Babylone frappera aux portes de Jérusalem, l’histoire sera bien différente. Alors la fuite ou la soumission seront de meilleures solutions que la résistance ! Qu’en est-il aujourd’hui ? Quand et dans quelle mesure devons-nous rester et résister au pouvoir de «Babylone» et quand et comment devons-nous «fuir dans les montagnes», et donc abandonner «Jérusalem» à son triste sort, comme Yeshoua nous y invite ? Voilà les questions auxquelles les croyants fidèles au Créateur vont devoir répondre dans les toutes prochaines années ! 

Est-ce que Dieu maudit ?

La malédiction, évoquée dans la deuxième phrase de notre passage, qui te bafouera je le maudirai, est d’ailleurs déjà contenue potentiellement dans la racine barak : la bénédiction divine peut se retourner contre nous, si nous remplaçons le « bien dire » par « le mal dire », si nous changeons la lumière en ténèbres. C’est le défi auquel Job a été confronté, à cause de la perversité du satan : Job 111 et 2.5,9.

Dans ces passages, cette même racine barak, au piel (intensif) prend le sens de maudire, c’est-à-dire s’agenouiller devant Dieu de force ou de mauvais gré, l’accusant ainsi de notre propre méchanceté ou despotisme, reportant sur lui la culpabilité résultant de notre propre mal ou de la perversité de Satan. C’est reporter sur Dieu la haine de Satan ou tout simplement notre propre haine de nous-mêmes. Or on ne manipule pas Dieu : on ne peut pas le mettre à genoux. Job résistera plutôt bien à cette tentation. Dans 1 Rois 2110-13, la perversité satanique du roi Achab et de Jézabel essaye de faire porter à Naboth la redoutable accusation de «blasphème», afin de le faire lapider et de s’emparer de ses biens : Naboth a maudit (barak) Dieu et le roi, calomnient-ils. Naboth sera lapidé, mais Achab et Jézabel le paieront cher plus tard.

S’agenouiller, c’est se soumettre. A quelle puissance soumettons-nous notre cœur, notre volonté ? A celle de Dieu ou à celle de Satan ? Reconnaître l’autorité ou la puissance de Dieu, sans réellement soumettre notre cœur à sa bonté ni faire les changements relatifs qui s’imposent dans notre psychisme et dans notre vie, c’est prendre le risque de voir cette bonté se changer en malédiction. Qui te bafouera je le maudirai, dit notre texte. Bafouer ici rend hébreu qalal, qui signifie minimiser, prendre à la légère. Il ne faut pas prendre à la légère la bénédiction divine : ce n’est pas qu’une simple couverture pour cacher notre mal. Car nous ne pourrons indéfiniment faire porter à Dieu le poids de nos propres fautes. Le jour vient où YAHVEH devra en être libéré et où le satan sera isolé, avant d’être détruit. Car notre Dieu est aussi un feu dévorant (Deutéronome 4.24 ; Psaume 50.3 ; Hébreux 1229).

http://daniel-lumiere-a-babylone.over-blog.com/article-genese-12-3-la-terre-a-genoux-71425470.html

« Je bénirai »

L’expression je bénirai en hébreu est donnée sous la forme grammaticale intensive « Piel », Intensif actif du Qal

Quand Dieu dit qu’Il bénira celui qui bénira son peuple, Il le fera de manière intensive, forte

 

Qal

Piel

 

Il brisa           

il réduisit en miettes, il écrasa

 

Il envoya          

il envoya loin, il expulsa

Il a tué           

il a massacré

 

 

2) Dans certains cas, il a un sens différent du qal.

il compta           il raconta, il dit

il termina          il paya, il compensa

il apprit           il enseigna (il a fait apprendre)

 

3) Exprime une action répétée ou étendue.

il sautait          il sautillait 

4) Quelques verbes intransitifs au qal deviennent transitifs au

piel.

être fort           se fortifier, fortifier

devenir grand       faire grandir

BÉNIR ISRAEL ET HÉRITER DE LA BÉNÉDICTION.
 
Quand Dieu bénit, il accorde sa grâce et sa faveur à la personne .

Bénir son prochain

Nous avons été appelés à cela - même à bénir nos ennemis - c'est-à-dire invoquer la faveur divine pour une personne - dire du bien (contraire de mal dire). Les mains étendues ont une signification particulière car elles sont une transmission de la bénédiction : cela peut être dans certains cas transmission de malédiction (en cas de possession).

A propos du Messie :

« En ses jours le juste fleurira, Et la paix sera grande jusqu' à ce qu'il n'y ait plus de lune. » (Psaumes 72:7)

le juste : TSADIK ( pas UN juste mais LE juste)

«  Ils vivront, et lui donneront de l'or de Séba; Ils prieront pour lui sans cesse, ils le béniront chaque jour. 16 Les blés abonderont dans le pays, au sommet des montagnes, Et leurs épis s’agiteront comme les arbres du Liban; Les hommes fleuriront dans les villes comme l’herbe de la terre. 17 Son nom subsistera toujours, Aussi longtemps que le soleil son nom se perpétuera; Par lui on se bénira mutuellement, Et toutes les nations le diront heureux. 18 Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des prodiges! 19 Béni soit à jamais son nom glorieux! Que toute la terre soit remplie de sa gloire! Amen! Amen! 20 Fin des prières de David, fils d'Isaï. » (Psaumes 72:15-20)

BEREH

Ployer le genou dans un sens d'humiliation, s'agenouiller, s'incliner en bénissant et louant Dieu. Bénir = considérer l'autre comme mieux que soi.  Daniel pliait le genou 3/jour (Voir le chant eha bereh)

« Déclarez-le, et faites-les venir! Qu’ils prennent conseil les uns des autres! Qui a prédit ces choses dès le commencement, et depuis longtemps les a annoncées? N'est-ce pas moi, l'Éternel? Il n'y a point d'autre Dieu que moi, Je suis le seul Dieu juste et qui sauve. »   (Esaïe 45:21) = Il n'y a point d'autre ELOHIM que Moi - Je suis le seul ELOHIM TSADIK et qui MOSHIAH

« Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre. » Je suis EL (Esaïe 45:22)

« afin qu'au nom de Yeshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre » (Philippiens 2:10)

Notre fonction de sacrificateurs est de bénir le peuple juif et non de le maudire. Le terme sacrificateur sous-entend le mot « sacrifice » de la même manière que nous lisons David lorsqu’il nous conseille « d’offrir un sacrifice de louange du fruit de nos lèvres qui confesse Son Nom». Cela signifie en d’autres termes que parfois cela ne nous plaît pas à nous-mêmes  mais cela doit plaire à Dieu. Si en nous, le péché agit sous forme d’un vice, d’une cigarette, d’un mauvais regard ou d’une mauvaise pensée, il est tout aussi possible qu’il agisse comme un esprit antisémite, pourquoi pas. Expliquer qu’on tolère certains problèmes dans l’assemblée mais on réagit vivement parfois au fait qu’une phrase du talmud est lue parce que dans l’esprit de certains talmud = péché.

Nous avons à comprendre que notre fonction de sacrificateurs parce que nous sommes revêtus de l’Esprit-Saint  nous donne la force par SA puissance, de résister contre les mauvais esprits et contre nous-mêmes.

Remarquons un ordre : d’abord notre esprit renouvelé donne un ordre à notre âme (qu'elle le veuille ou non) de bénir l’Éternel, (mais pas que l'âme - l'être entier aussi doit participer corps, âme et esprit) ensuite l'esprit rappelle à l'âme de n'oublier aucunde tous lesbienfaits de Dieu, puis vient ensuite la reconnaissance pour le pardon de Dieu. 

Puisqu’on est aimé, béni et pardonné, alors on aime, on bénit et on pardonne aux autres. Ca coule de source. Celui qui a été pardonné debeaucoup de péchés aimebeaucoup. Celui qui pardonne peu, aime peu…

Aimer les juifs c’est chercher à comprendre le pourquoi de certaines réactions du peuple juif envers les chrétiens. Cela peut signifier que dans nos milieux chrétiens, on admet parfois plus souvent un pasteur au gros cou plutôt qu’un juif rabbinique.  Rappelons-nous 1 Corinthiens 13.

Les juifs ont été aveuglés pour notre justification. Ils n’y sont pour rien puisque c’est par la souveraineté divine absolue que les Bnéi Israël ont été momentanément écartés du plan du salut pour les nations. Joseph qui avait été enlevé et emmené en Egypte, celui dont la jeunesse avait été détruite et l’avenir compromis, dit avecbeaucoup de compassion envers ses frères ennemis :

Genèse 45 : 5  « Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. 6  Voilà deux ans que la famine est dans le pays; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson.

7  Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. 8  Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu; il m’a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d’Egypte. »

Joseph avait compris qu’il lui fallait pardonner et bénir ses frères. Lorsqu’on bénit des ennemis contrairement à notre vieille nature, on brise toute la force de Satan. Le pasteur Hatzakordzian racontait comment une épouse chrétienne a eu la victoire sur son mari athée et rebelle.

Puisque nous avons été idolâtres avant de connaître Dieu et que nous n’avions pas toujours eu des lectures recommandables et que Dieu nous a pardonné quand même, nous aussi, nous sommes capables alorsde pardonner lesjuifs de lire le talmud ou la cabale ! Nous sommes capables de bénir les juifs.

 

Mais qui, Dieu va-t-il maudire ?

Ceux qui méprisent Israël ?

Le sens opposé de « barak » est maudire, offenser, blasphémer, outrager.

Ceux qui ne bénissent pas Israël sont assimilés à des êtres méprisants, ennemis de Dieu. Deux verbes différents sont donnés dans le même texte.

Lorsque Dieu maudit, la racine primaire utilisée est « arar »  ארר maudit, maudire, malédiction, « frappé » ce qui aura pour la personne des conséquences très graves. Par contre ceux qui maudissent Israël font « qalal ».

Nous savons qu’Un seul a été « fait malédiction pour nous », « frappé » pour le péché du peuple et c’est Yeshoua HaMashiah Lui-même mais le mot utilisé dans Esaïe 53 « nega » (coups, fléaux) n’est pas le même qu’ici. Si le Fils de Dieu prend sur Lui nos péchés, prend-il réellement "aussi" sur Lui le mépris que le monde a pour son peuple : son sacrifice semble couvrir tous les péchés du monde mais une différence subsiste pourtant ici lorsqu’on touche son peuple : cela nous fait penser au péché contre le Saint Esprit : un péché non pardonné.

Les indifférents sont considérés comme des êtres méprisants et blasphémateurs que Dieu Lui-même va vômir (Apocalypse 3:16  Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche) : ils sont « vils », « peu de chose », « légers », « insignifiants », « de faible valeur » comme des fruits d’un arbre que l’on secoue.

Pour Dieu, ceux qui maudissent Israël, ceux qui le méprisent, blasphèment contre Dieu en personne : ils font « qalal »  קלל une racine primaire de diminuer, maudire, « mépriser », mépris, blasphémateur, méprisable, malédiction, appesantir, facile, léger, vil, alléger, aiguiser, peu de chose, opprobre, humilier, à la légère, secouer.

On devrait donc lire Genèse 12 :3 « Je maudirai ceux qui te mépriseront ».

Ceux des chrétiens qui méprisent Israël doivent rapidement se repentir car ils touchent à la prunelle des yeux de Dieu : un péché qui risque de devenir à terme un péché contre le Saint Esprit qui risque de ne jamais être pardonné s'il s'entête.

Pourquoi ? Lorsque vous touchez la prunelle même de Dieu, n'oubliez pas que vous touchez à ce qui est de plus précieux à Celui qui donne le vouloir et le faire, Celui qui a endurci le coeur du Pharaon, Celui qui donne la Vie et la mort, Celui qui est Souverain sur nos existences.  

Lorsqu'on touche à la prunelle de Dieu, Dieu pourrait s'Il le décidait "aveugler" et "écarter" ceux et celles qui  méprisent ceux qu'Il aime. On ne se moque pas de Dieu et ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi en retour.

"mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n’obtiendra jamais de pardon: il est coupable d’un péché éternel." (Marc 3:29)  

SI NOUS N'INTERCEDONS PAS POUR NOS ENNEMIS, L'ETERNEL DONNERA LES INCROYANTS EN RANÇON POUR SES ENFANTS


« Le méchant sert de rançon pour le juste, Et le perfide pour les hommes droits ». (Proverbes 21:18) 

« Car je suis l'Eternel, ton Dieu, Le Saint d'Israël, ton sauveur; Je donne l'Egypte pour ta rançon, L'Ethiopie et Saba à ta place » (Isaïe 43:3) 

POUR QU'IL N'EN SOIT PAS AINSI, MAIS QUE TOUS LES HOMMES PUISSENT EUX AUSSI EN BENEFICIER,  IL A DONNE SON PROPRE FILS POUR LES INCROYANTS, LES "GOÏ", PAÏENS


« Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs ». (Marc 10:45)

« qui s'est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2:6

« C'est là le témoignage rendu en son propre temps » (Actes 28:28)  « Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu'ils l'écouteront ».
« Je dis donc : Est-ce pour tomber qu'ils ont bronché? Loin de là ! Mais, par leur chute, le salut  est devenu accessible aux païens, afin qu'ils fussent excités à la jalousie ». (Romains 11:11)

« Cela  est bon  et  agréable  devant  Dieu  notre  Sauveur , qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent  à  la connaissance de la vérité.5  Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Yeshoua -Christ  homme,6  qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. C'est là le témoignage rendu en son propre temps » (1Timothée 2 :3-5)