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La fête de Tou Bishvat : la fête des arbres.

Lors de cette fête, au soir, on dresse une table recouverte de branchages et de feuillages ; avec du vin, ou du jus de raisin, blanc et rouge ; et des plateaux de fruits. 

C’est au 15 du mois Shevat. Le nom de ce mois contient le vav, dont la valeur numérique est le chiffre 6, et le têt, dont la valeur est le chiffre 9, ce qui fait un total de 15, date de cette fête.

Dans la tradition juive, c’est « le nouvel an des arbres », et une célébration des joies que nous donne la création. 

 

DANS LA MISHNA, IL Y A PLUSIEURS « NOUVEL AN » :

- Tout d’abord, Rosh Hashana

- Genèse 12 nous dit que le mois de Nissan « sera pour vous le premier mois de l’année ». C’est le mois de la fête de Pessah.

 

En effet, il y a aussi le nouvel an des fêtes de pèlerinage. Il y en a 3 : Pessah, Shavouot et Soukkot : tous les Juifs et les Gentils viennent à Jérusalem. D’ailleurs, quand le Messie viendra, Soukkot sera célébrée, pour toujours ; et toutes les fêtes de l’Eternel demeurent toujours, à perpétuité. 

C’est grâce à ces fêtes que le peuple d’Israël est toujours en vie. Il a souffert plus que tous les autres, mais il a toujours la joie, quand les fêtes arrivent, car ce sont les fêtes de l’Eternel.

Ils sont le peuple-témoin, choisi et aimé pour qu’il accomplisse un plan prophétique dans les nations. Or, dans toutes ces fêtes, on voit le Messie.

Leur source, pour ces fêtes, est la Torah. Ils doivent apporter leurs dîmes et leurs offrandes au Temple, cf Nombres 18/26 : « Tu parleras aux Lévites et tu leur diras : vous recevrez des enfants d’Israël la dîme que je vous donne de leur part comme votre possession, vous en prélèverez une offrande pour l’Eternel, une dîme de la dîme... »

-  Et enfin cette fête de Toubishvat marquait aussi le compte des années pour autoriser la consommation des fruits des arbres :

Lévitique 19/23-25 : « Quand vous serez entrés dans le pays, et que vous y aurez planté toutes sortes d’arbres fruitiers, vous en regarderez les fruits comme incirconcis ; pendant 3 ans, ils seront pour vous incirconcis : on n’en mangera point. La quatrième année, tous leurs fruits seront consacrés à l’Eternel au milieu des réjouissances. La cinquième année, vous en mangerez les fruits, et vous continuerez à les récolter. »

Depuis la destruction du Temple, on ne peut plus apporter à l’Eternel les fruits de la terre, on apporte donc l’offrande de nos lèvres, la louange, « le fruit de lèvres qui confessent Son Nom ».

Souvent, pendant la fête de Toubishvat, on entend des messages sur les 2 arbres : l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et l’arbre de vie ; et aussi sur les 3 arbres prophétiques : l’olivier, le figuier et la vigne, qui symbolisent Israël , et cela nous permet de découvrir la valeur d’Israël et de sa mission.

 

a)  l’arbre de la connaissance du bien et du mal :

 

En Eden, nous le savons, il y avait ces 2 arbres. Et D.ieu avait dit à l’homme de ne pas toucher à cet arbre-là car « le jour où tu en toucheras, tu mourras ». Sont-ils morts ? Physiquement, non ; car il s’agit d’une mort, non physique mais spirituelle, par la séparation nette de l’homme par rapport à D.ieu. Car le péché, transgression de la loi de D.ieu, met une barrière entre l’homme pécheur et le D.ieu saint et juste. Nous voyons ainsi que le péché porte ses conséquences avec lui.

Par exemple, avant l’orgueil, il y a le fruit de la convoitise. La convoitise dit « je veux ». Je peux dire « je veux louer le Seigneur ». Mais de nombreux problèmes viennent de ce que nous disons aussi que nous voulons d’autres choses . De plus, les autres aussi disent « je veux ». 

Par exemple, Lucifer, lui aussi, voulait quelque chose. Ezechiel 28 parle de sa beauté « tu mettais le sceau à la perfection, tu étais parfait en beauté.. couvert de toute espèce de pierres précieuses... » Il avait une beauté que nul autre ange n’avait.

Mais il n’était pas le reflet de D.ieu, que seul Yeshoua peut être, Lui « l’image du D.ieu invisible », qui seul pouvait dire « tout ce que je vois faire au Père, je le fais pareillement. »

De Lui seul il est dit, en Apocalypse 5/12 « l’Agneau immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, la louange... », 7 points qui sont les caractéristiques de la Ménorah, du chandelier de D.ieu.

Lucifer voulait être semblable à D.ieu, et a dit « je veux ». C’est ce que nous voyons dans Esaïe 14/13 : « Tu disais en ton coeur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de D.ieu... je serai semblable au Très-Haut. »

Mais nous devons être libéré de la convoitise. Car c’est D.ieu qui veut ; c’est Lui qui décide, comme Il veut ! Il ne partage jamais Sa gloire avec personne.

« A quel ange a-t-Il dit « Tu es Mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré ? » Car la gloire appartient à Celui qui est sur le trône, et à l’Agneau. Yeshoua est venu manifester tous les dons et tous les fruits de l’Esprit. Il est le Miroir parfait de D.ieu, Image visible du D.ieu invisible.

Et moi, qu’est-ce que je veux ? D.ieu nous remplit de Ses fruits, et de Ses dons, mais comme Lui le veut. Je ne peux jamais venir devant Lui et Lui dire « je veux ».

L’orgueil dit aussi « je mérite ».  Par exemple, je mérite car je travaille. Mais D.ieu regarde le publicain et la pauvre veuve. Ils sont humbles et demandent pardon, et c’est pourquoi ils reçoivent miséricorde ; justement parce qu’ils ne disent pas mériter quoi que ce soit.

D.ieu nous a bénis et nous a donné, sans que nous n’ayons rien demandé. Et nous ne pouvons rien avoir, par notre travail ou nos mérites ; c’est seulement Sa miséricorde et Son Amour qui nous donnent.

C’est pourquoi, comme Abraham qui n’a pas refusé son fils, je dois donner le meilleur. Après cela, Abraham n’a pas dit qu’il méritait quelque chose. Car les hommes de D.ieu sont conduits par l’Esprit. Et je dois, moi aussi, me laisser conduire par D.ieu, sans calomnie et sans critiques, qui sont les fruits de la chair, mais avec les fruits de l’Esprit.

 

b)       il y a aussi l’arbre de vie :

 

Apocalypse 2/7 « à celui qui vaincra, je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu » C’est à Israël que Dieu dit cela, car Israël signifie « vainqueur ». C’est le « petit reste » qui est toujours vainqueur.

Il nous est dit « ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Mais les pulsions, charnelles ou même sataniques en nous, nous poussent à dire « je veux », « je mérite » ; « pourquoi lui ? » Cela, c’est l’envie, la jalousie.

Dieu choisit une personne pour lui faire accomplir Son travail, et manifester Sa Gloire. C’est Lui qui choisit telle ou telle personne. Mais c’est la jalousie qui dit « pourquoi lui, et pas moi ? ». La jalousie nous amène à tuer car « celui qui n’aime pas son frère est meurtrier », comme Caïn qui a tué son frère par envie.

Dieu est Souverain. Nous sommes seulement des instruments dans Sa Main. C’est par envie, aussi, que les frères de Joseph ont cherché à le tuer « pourquoi lui, avec ses songes ? » Et, pour la même raison, Saül cherche à tuer David. Israël réclama un roi. Dieu dit « c’est moi qui suis votre Roi », mais il leur accorda quand même un roi. Mais le coeur de Saül n’était pas pur, alors que celui de David l’était. C’est pourquoi le premier a persécuté le second.

Dieu choisit toujours celui qui a l’humilité dans le coeur. Convoiter, ou nous chamailler entre nous, ce sont des pièges de Satan. Au contraire, nous devons les fruits de la vie.

Galates 5 nous dit quels sont « les fruits de l’Esprit ». ; en particulier l’amour. Je dois aimer, pardonner, oublier ce qu'on m’a fait.

L’envie est un lien très fort, dans la vie de ceux qui sont ambitieux et qui veulent toujours être au-dessus des autres, comme pharaon, ou Aman, ou Hérode. Ils tuent des innocents, exterminent, simplement par envie, et parce qu’ils écoutent le diable.

Elie exhorte le peuple d’Israël : « vous clochez des deux pieds ». Il défie les prophètes de Baal, car c’est le D.ieu d’Israël qui est le seul vrai D.ieu. Et nous sommes appelés pour Le servir.

Pour la mission que nous devons accomplir, dans ces temps où nous vivons, nous avons reçu la plénitude du Saint-Esprit de Dieu dans nos vies. Et nous sommes là dans un but bien précis du Seigneur : être Ses imitateurs ; venir à Lui, et recevoir de Lui le repos que Lui seul peut nous donner.